Australie, 2002. Mark Newton et Peter Truong, amants vivant ensemble à Cairns, ont envie d’un enfant. Ils vont mettre trois ans à faire aboutir leur projet de « gestation pour autrui » : pour la somme relativement modeste de 8.000 dollars, une femme russe a accepté de jouer les mères porteuses et de leur donner le bébé cinq jours après sa naissance.
Pour le petit « Adam » (son vrai prénom n’a pas été révélé) l’enfer commencera bientôt. D’après RT Novosti, ses deux « pères », comme les a complaisamment présentés la presse australienne, vont abuser de lui dès ses 22 mois. Puis, jusqu’à son sixième anniversaire, Newton et Truong, l’exploiteront en le proposant à des hommes qui faisaient partie, comme eux, d’un cercle international de pédopornographie connu sous le nom de « Boy Lovers network ».
Ils ont fait voyager le petit Adam à travers le monde pour qu’il serve d’objet sexuel à des hommes aux Etats-Unis, en France, en Allemagne… Selon Novosti, cité par LifeSite, au moins huit hommes ont pu abuser du garçon en Australie ou dans ces pays – il n’a dû son salut qu’à l’analyse d’images saisies internet par la police chez un pédophile connu à Wellington en Nouvelle Zélande. A partir de là, les « chats » entre Newton et Truong et leurs contacts du réseau pédophile ont permis de connaître la vérité sur cette couple homosexuelle modèle et une perquisition dans leur domicile australien a révélé suffisamment de faits pour permettre aussitôt le placement du garçonnet dans un foyer d’accueil et d’arrêter ses « deux papas » (il semblerait que Mark Newton soit en effet son père).
L’enquête a abouti à la condamnation, la semaine dernière, de celui-ci aux Etats-Unis où il avait été arrêté : quarante ans de prison et 400.000 dollars de dommages-intérêts pour son fils, une peine qualifiée de pas assez sévère par le juge de district d’Indianapolis, Sarah Evans Barker. Elle a donné le maximum pour une cour de district ; on avait décidé de juger Newton à ce niveau pour éviter à un jury de devoir regarder les images concernant l’affaire. « Ces hommes ont soumis ce jeune enfant à des actes abominables d’exploitation parmi les pires que mon bureau ait eu à connaître », a souligné Joe Hogsett, U.S. Attorney (l’équivalent du procureur) après le jugement.
Peter Truong est encore en attente de jugement en Australie.
Sur place, la police australienne a déclaré que « la manière dont cet enfant est entré » dans la vie des deux hommes « est particulièrement triste ».
En 2005, la presse australienne avait couvert l’arrivée du bébé chez eux, décrivant Newton et Truong comme « deux pères heureux et aimants ». Et elle avait remis ça en 2010 : le 14 juillet, ABC Far NOrth Queensland a diffusé un reportage sous le titre « Deux papas valent mieux qu’un », soulignant tous les obstacles que les deux hommes avaient dû franchir pour faire aboutir leur projet et s’extasiant devant leur assurance de ne « rien regretter » malgré les efforts qu’il avait fallu fournir pour devenir « pères ». « C’est une famille heureuse et détendue », commentait alors ABC.
Au moment de sa condamnation, Mark Newton a déclaré qu’« être père était un honneur et un privilège » qui lui ont permis de « vivre les six meilleures années » de sa vie. « Les paroles ne font rien », a rétorqué le juge : « Que dire ? Que peut-on faire pour effacer ne serait-ce qu’une partie de cette horreur » ?
La Russie a décidé d’interdire les adoptions américaines ainsi que l’adoption par des couples homosexuels ou par des célibataires ayant leur résidence dans des pays reconnaissant le « mariage » des homosexuels ou l’adoption homosexuelle ; le médiateur pour les droits des enfants, Pavel Astakhov, a déclaré que ces mesures ont été prises pour empêcher ce genre d’affaires. « Les orphelins russes ont toujours attiré les pervers étrangers en raison de leur facilité d’accès. Ces étrangers venaient simplement pour prendre des enfants contre paiement ».
• Voulez-vous être tenu au courant des informations originales paraissant sur ce blog ? Abonnez-vous gratuitement à la lettre d’informations. Vous recevrez au maximum un courriel par jour. S’abonner