L’évêque de Séez publie une note sur le site de son diocèse à propos du difficile exercice des nominations. En voici l’intégralité :
« C’est une pratique relativement récente, depuis quelques décennies, que de faire « tourner » les prêtres dans des lieux et des missions différents tout au long de leur ministère. Avant il y avait une plus grande stabilité. Pour le conseil épiscopal, c’est un exercice spirituel que de faire ces nominations : cela demande du dialogue, du discernement et de la prière.
Cette pratique comporte des avantages, mais comporte aussi un aspect éprouvant :
· Les avantages
- permettre aux prêtres et aux communautés de vivre des temps de renouvellement.
- Être plus en phase avec le monde actuel où les personnes bougent car une plus grande mobilité existe. L’époque où l’on passait toute sa vie dans son village est révolue.
- Eviter les phénomènes toujours possibles d’encroûtement.
- Ces nominations soulignent l’aspect diocésain de la vie chrétienne. Dans les nominations, à côté de celles qui sont paroissiales, on trouve aussi des nominations pour des services diocésains.
· L’aspect éprouvant :
- des liens qui ont pu se tisser entre la communauté et le prêtre se trouvent interrompus.
- Il faut que les prêtres soient enracinés dans un lieu, ils ne sont pas des « fonctionnaires du culte ». Une parole de Jésus les rejoint : « je connais mes brebis et mes brebis me connaissent ».
Aujourd’hui le problème est surtout celui du manque de prêtres.
On quitte une réalité où il y avait un prêtre par commune (réalité qui n’existe plus depuis des décennies, mais qui a fortement marqué les esprits).
Ce nouvel état de fait nous a invités à faire appel à des prêtres africains qui, nous le voyons pour certains, sont nommés curés.
Aujourd’hui, la réflexion est de plus en plus menée au niveau des doyennés, lesquels regroupent plusieurs paroisses. Ce territoire a une pertinence pour mutualiser des ressources humaines et certains projets.
Les nominations sont aussi pour les communautés chrétiennes l’occasion de réfléchir à leur responsabilité :
- pour qu’il y ait de nouveaux prêtres parmi les jeunes
- pour que chacun assume la part de responsabilité qui lui revient. »
Le problème récurrent, c’est toujours celui de la crise des vocations.
Ah qui la faute, cette crise des vocations ? C’est pas dû à Mais 68, hein…. Mais bien à ce foutu concile Vatican II, que j’ai vécu jeune, et dont j’ai vu les fruits pourris s’accumuler les uns aux autres.
Cet évêque fonctionne comme un énarque ; thèse … antithèse … synthèse … C’est impressionnant.
Jadis on priait pour que Dieu nous envoi de saints prêtres, aujourd’hui il faudrait demander des prêtres qui croient en Dieu!
Nous déplorons les « tournantes » de prêtres dans notre paroisse, jamais le même…. car on a besoin de rapports personnels avec son curé, de le trouver lui et pas un autre, et besoin qu’il nous connaisse, d’exister personnellement à ses yeux. On a besoin d’un contact humain empreint d’amitié et de confiance, avec un homme particulier, pour progresser vers Dieu; tout ce qui donne l’impression d’une gestion administrative des âmes est inhumain et Haïssable …
Bonjour,
Que les prêtres aient la possibilité de changer de secteur peut être intéressant pour leur ministère mais que tous les ans ou tous les trois ans nous changions… Je ne pense pas que ce soit bénéfique pour la communauté qui n’a pas le temps de créer des liens et de construire des projets solides dans une commune et d’évangéliser …
Bonne journée à tous !
B
Oui! Le manque de prêtres, ce n’est pas prêt de s’arranger. Ceux qui vous restent ne savent même pas célébrer une messe en forme ordinaire. Ça ne vous choque pas? Qu’il y ait autant de messes différentes que de paroisses ça ne vous choque pas? Que les français soient les seuls à refuser d’appliquer le Missel Romain de 2002 ça ne vous choque pas?
Moi si! Ça me choque profondément et je pense que ça blesse et offense Dieu.
Alors les nominations exercice spirituel qui demande de la prière…. Arrêtez. De grâce .
il ne s’agit pas d’une crise des vocations mais d’une crise de la foi. Si les jeunes gens sont dégoûtés de la messe, ils ne vont même pas se poser la question du sacerdoce.
Le jour où les jeunes gens (les jeunes filles aussi d’ailleurs) auront la possibilité d’aller à la sainte messe chaque dimanche, ils pourront se poser des questions et s’apercevront qu’ils ont une vocation, ou pour certains d’entre eux LA vocation.
ça commence par le caté.
Si l’on met la charrue avant les boeufs, on n’est pas pas près de labourer…
Il me semble que parfois, le changement peut avoir du bon….quand le prêtre qui s’en va ne brillait pas par sa piété en célébrant des messes comme il irait au boulot, sans ferveur, sans enthousiasme, bon là on peut espérer que le nouveau sera un meilleur cru !……
Dans le cas contraire c’est catastrophique !
les vocations ne naîtront que si le prêtre est fervent, croit fermement à ce qu’il fait, aime les fidèles : les beaux les moches, les intelligents et les moins doués, les vieux, les jeunes et montre ainsi l’exemple aux familles et aux jeunes …
Nous avons eu un curé très instruit dans notre paroisse (d’une grande ville) qui faisait de très belles homélies…..mais à la sortie de la messe on ne le voyait saluer que des notables et des « intelligents »…..aucun amour n’émanait de lui !
Un autre, jeune prêtre, lui ,c’était de contraire, il attirait et conduisait les personnes au Seigneur au travers de l’amitié et de l’amour qu’il prodiguait……..
Quant aux prêtres africains, moi je suis heureuse de les voir arriver, ils sont en principe fervents et ne badinent pas avec du n’importe quoi dans la célébration des Messes……..qu’ils viennent, on s’en trouvera très bien !
Cependant j’ajouterai qu’on voit vraiment de tout…..il y a aussi des paroissiens qui finissent par faire fuir leur prêtre, surtout quand celui-ci est très fervent et n’entre pas dans leurs conceptions soixanthuitardes !…….
He si nos évêques …..faisaient un peu plus confiance au Tradis voir aux St pie X…….
Il n’y aurait moins de problèmes!
@ kanjo :
Ils peuvent aller à la messe tous les dimanches, mais il faut se poser la question : pourquoi n’y vont-ils pas ?
Là est la question, pourquoi n’y vont-ils pas ?!
Vatican II est-il responsable en ayant changer la liturgie pour faire moderne et attirer des fidèles ou du moins les retenir ?!
Mettre des guitares et tambourins fait-il rester et venir des fidèles ? Quand y aura-t-il des danseuses ?
Depuis que les offices tradi sont connu, et surtout, que des fidèles savent où aller pour y assister, nos églises sont presque pleines au point que les jours de fêtes il n’y a pas assez de places !
C’est bien comme vous le dites : une crise de foi. (sans e) Mais pourquoi est-elle ?
Je dis aux fidèles qui trouvent bien la « nouvelle liturgie » que ce n’était pas nécessaire car il y a déjà une église reformée. ÇA, ça ne plaît pas !!
@ Héléne :
J’ai vu, comme l’on dit : de mes yeux vu, un prêtre assis pendant que des fidèles faisaient le sermon, regarder sa montre !
Trouvait-il le temps long ? Je ne sais pas, mais est-ce un comportement acceptable ? (déjà que de laisser faire le sermon par des fidèles dans le cœur…)
@ankou : pourquoi n’y vont ils pas ?, d’expérience proche: la liturgie et les chants ! (pas que, bien entendu)
les chants modernes, affreux, ineptes (pour ne pas dire débiles) chantés souvent très mal. Après ça, allez à une messe tradi en latin avec du gregorien ou des chants classiques et au retour dans votre paroisse vous aurez l’impression de revenir en langue vulgaire dans le plein sens du terme. Et les jeunes ne supportent pas. La beauté, le respect, la paix doivent règner là ou on célèbre le Seigneur.
La crise des vocations due à Vatican II ? je crois que vous faites erreur : les causes sont plus anciennes, et plus profondes.
On pourrait remonter jusqu’au XVIème siècle, aux Guerres de religion, et aux traces profondes qu’elles ont laissées esdans les esprits, et qui, deux siècles plus tard, nous ont apporté les « Lumières » et la Révolution.
Même s’il y a eu une très belle résistance d’une grande partie du peuple chrétien et un réveil catholique au XIXème siècle, les cicatrices sont toujours là et, il y a quelques décennies, quand la déchristianisation de la France n’était pas générale, on pouvait constater que les régions déchristianisées étaient celles où la majorité des prêtres avaient été « jureurs », tandis que celles où les prêtres avaient préféré l’exil, l’emprisonnement sur les abominables pontons où tant sont morts ou la mort elle-même, au serment exigé par les révolutionnaires, restaient majoritairement pratiquantes.
Le réveil religieux du XIXème siècle n’a pas résisté à la vague progressiste des années 20 qui a vidé les séminaires de leurs meilleurs éléments et les a remplacés (sans le vouloir, espérons-le) par des jeunes gens dont le seul objectif était de détruire l’Église de l’intérieur… Ce sont ces jeunes gens et leurs condisciples contaminés par eux qui ont formé l’épiscopat du début des années 60 au cours desquelles les séminaires ont été à nouveau vidés des jeunes aspirants au sacerdoce jugés trop « conservateurs » et où on n’a laissé rester ou entrer que des jeunes « progressistes ». Ce sont les prêtres ordonnés pendant cette période qui ont imposé à l’Église ce qu’on a appelé « l’esprit du Concile », c’est-à-dire l’oubli de la Tradition pour fonder une nouvelle Église, née avec Vatican II. Et ce sont les prêtres ordonnés au cours de ces années 60, où seuls étaient acceptés dans les séminaires diocésains les jeunes hommes suffisamment progressistes, qui forment aujourd’hui cet épiscopat peu fervent et peu instruit, heureusement atteint progressivement par la limite d’âge.
Mais c’est cette interprétation du Concile dans la volonté d’ignorer la Tradition et l’Église bimillénaire, et non le Concile lui-même, qui a vidé les paroisses de catholiques pratiquants et empêché l’éclosion des vocations
Cela s’est passé en France, mais toute l’Europe et le reste du monde d’origine européenne ont souffert des mêmes maux, tandis que les pays jadis dits « de mission » restaient fidèles à la Tradition pour l’essentiel et ne souffrent pas d’une crise des vocations…
Bonjour,
Le discernement s’impose, il y a dans l’Eglise un courant hyper progressiste pro protestant que nous subissons depuis VATICAN II….qui dénature la vraie foi(et je ne suis pas tradi), diacre envahissants autour de l’autel, femmes envahissantes qui oublie leur vrai rôle dans l’Eglise (et je suis une femme)….
La chanson du manque de prêtre….on oublie que l’on fait 20KM pour faire ses courses mais on exige un prêtre à 2KM…On oublie que certains évêques ont dormi et dorment encore depuis 50 ans….
Pour brouiller le système changer les prêtres de paroisse ça rend service, diviser pour régner et ça marche….
On oublie qu’il ,faut nous réveiller, et arrêter de bêler en cœur quand un évêque prend une décision qui va à l’encontre des Ecritures…la mariage pas pour tous va nous obliger à nous positionner, il y va de la survie de notre pays et de l’esclavage de nos enfants et petits enfants que l’on va conditionner à l’idéologie du genre et tout les dérives sordides qui compéteront ce tableau destructeur…
J’ai passé 7 ans au petit séminaire à Reims jusqu’en 1959
Aucune formation spirituelle ! Aucune lecture spirituelle !
La religion chrétienne est la religion de l’INTELLIGENCE
Le prophète OSEE le disait déjà de son temps. Les gens perdent la foi car ils perdent la connaissance.
Vatican II c’est la Révolution française dans l’Eglise !
Nos nouveaux théologiens ne croient plus au PECHE ORIGINEL, à l’ enfer ! Tout le monde est sauvé comme le disait déjà Luther :Péchez, péchez vous serez sauvé par les mérites de Jésus ! La foi sans les oeuvres.
Voyez comment est mort Luther et notre grand penseur F.°.M Voltaire sur le blog
http://torah-injil-jesus.blog.co.uk
Etant tradi, je suis un attardé mental ! Mais je suis le seul à entretenir le Calvaire de la ville !!!
Les musulmans me respectent mieux que les délégués paroissiaux !!!
Vous savez quoi? À l’hôpital où je travaille les » nominations » ne sont pas un exercice spirituel, cela s’appelle la flexibilité c’est-à-dire l’illusion que tout le monde peut tout faire et ce sur un rythme de 6 mois. Résultat si vous allez à l’administration poser une question vous êtes sûrs de tomber sur un nouveau qui vous répondra qu’il vient d’arriver et qu’il n’est pas au courant.
Dans l’église (sans majuscule parce que….) c’est pareil. Une nouvelle tête qui ne connait personne, qui va passer les ( nombreux) premiers mois à faire des réunions pour se mettre au courant, qui sera quasi obligée de se fier à ceux et celles qui sont là depuis longtemps ( devinez qui… Les fameuses mamis bigoudis) et qui leur deviendra redevable…
Quand allons-nous retrouver notre intelligence et surtout un peu de courage pour reconnaître les erreurs passées et prendre la décision de redresser la barre?
Simplement que nos évêques prennent la décision d’appliquer les instructions de Rome et donc en ce qui concerne la liturgie le Missel de 2002.
J’apprécie beaucoup le commentaire d’Athanase et je l’approuve.
Agissons, prions et surtout faisons confiance en la DIVINE
MISERICORDE ..
« Miséricorde Divine du Coeur de Jésus, j’ai confiance en Vous »