C’est en tout cas ce que laisse entendre un article mis en ligne le 2 mai sur le site du diocèse d’Arras à la suite de l’accord donné par Mgr Jean-Paul Jaeger, évêque d’Arras, Boulogne et Saint-Omer, à Dom Jean Pateau, père abbé de l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault, de “reprendre” l’abbaye Saint-Paul de Wisques. Voici quelques extraits de ce qu’on peut lire en ligne (en gras, souligné par notre rédaction)
La difficulté de renouvellement de l’actuelle communauté saint Paul, et le décès de l’abbé Lugez ont amené les bénédictins à revoir l’avenir de l’abbaye. Fallait-il fermer ou trouver une autre communauté ? L’actuelle abbaye de Wisques avait été fondée par des pères de Fontgombault fin XIXe siècle (…) Le déclin de Wisques, avec une moyenne d’âge de plus de 75 ans, à la différence de Fontgombault (âge moyen de 51 ans) provoque la réflexion du père abbé de Fontgombault. C’est ainsi que plusieurs moines feront des “stages” à Wisques au cours du premier semestre 2013 et qu’une solution de reprise était envisagée. Ce passage de plusieurs groupes de religieux durant quatre semaines devait permettre de mûrir le projet. Les contacts furent très bons et l’installation de 13 moines à l’automne 2013 est donc envisagée.
La mise en place d’une nouvelle communauté répond au processus très précis de la nomination d’un prieur puis d’un abbé pour Wisques, dépendant de Solesmes. La nouvelle communauté devrait être forte de 18 religieux.
Plusieurs questions ont été posées par les doyens : sur les relations avec la population chrétienne locale, sur le rite liturgique, sur les activités pratiques (hôtellerie, culture, activités artistiques). Les communautés religieuses ne reçoivent aucune responsabilité de la part de l’évêque du lieu envers les chrétiens des paroisses. Les moines n’ont pas pour mission première l’animation des communautés paroissiales. Cependant comme de nombreux monastères, ils accueilleront les chrétiens qui désirent prier avec eux et se ressourcer. Le rite de la liturgie de l’abbaye est celui dit « extraordinaire », c’est-à-dire le missel de [saint] Pie V. (A la différence de l’abbaye Notre-Dame, qui célèbre en latin, selon le rite de Paul VI). Le père abbé a fait ce choix, suite à une révélation divine qu’il aurait eue en 1988, l’année même du schisme de Mgr Lefebvre. Le père insiste sur l’importance d’une belle liturgie pour favoriser l’évangélisation et l’intériorisation.
Le père abbé espère que la communauté pourra reprendre et développer les activités matérielles qui donneront subsistance à la communauté. Hôtellerie, travaux d’agriculture et, probablement, atelier artistique dont céramique. Il attend de la part du diocèse accueil et prière.
Il serait temps d’arrêter de parler du « schisme » de Mgr
Lefebvre, alors que c’est Vatican II qui contient les ferments schismatiques et ses dérives dus à la théorie du modernisme et celle du libéralisme adoptées par Vatican II et l’ église conciliaire. Mgr Lefebvre s’est courageusement opposé à cette insidieuse infiltration qui menaçait la Foi. Il est très réconfortant de voir que nombre de religieux comprennent à quel point le salut de l’ Eglise dépend
essentiellement de la Foi, et, la liturgie est d’une importance capitale.
Exact !
Le changement amène le schisme, pas le contraire !
Vouloir rester dans la tradition n’est pas schismatique, qu’est le protestantisme si ce n’est un schisme du catholicisme ?! Donc, Vatican II « EST schismatique » !
Ce n’est pas à l’église de changer pour être dans l’air du temps, mais à NOUS d’être fidèles à la foi dans notre église. L’église n’est pas un appareil électroménager qui se change au grès de nos envies ! Même si actuellement nous sommes dans une société de consommation, cela ne s’applique pas à l’esprit, du moins pour ma part, souvenons des paroles de nos prières.
Même remarque que Mme Lapotre concernant le « schisme ». Plus que ras-le-bol d’entendre maltraiter la « frat » (et par la même occasion les autres « tradis » souvent mis dans le même sac) alors que nous rencontrons Babel tous les jours dans l’Eglise « normale » !
Quant à la liturgie traditionelle à wisques, c’est une excellente nouvelle si elle se confirme.
le journal « l’homme nouveau » a publié dans son numéro du 2 février 2013, un long interview de Dom Pateau sur la vie monastique et l’arrivée de moines à Wisques sur plusieurs pages
Mgr Lefebvre a bien posé un acte de nature schismatique en conférant l’ordination épiscopale à trois évêques, sans mandat pontifical. C’est pour cette raison qu’il a encouru l’excommunication latae sententiae, prévue par le code de droit canonique. Benoît XVI a ensuite levé ces excommunications. Maintenant, il s’ agit de savoir si la FSSPX oeuvre en communion avec le Saint-Siège, ou si, en dépit de la mansuétude que Benoît XVI lui a témoignée, elle maintient son opposition envers le Souverain Pontife.
Mgr était dans son plein droit en ordonnant des évêques, le litige portait sur le nombre 4 au lieu de 3. On est schismatique quand la Foi est mise en danger. Que je sache, la Foi a été mise en danger par les thèses du modernisme et du libéralisme adoptées par Vatican II et à l’introduction de rite protestant à la place de la Messe Traditionnelle. Changer la liturgie est exactement ignorer les avertissements de St Pie X et de Pie XII. Il me semble que l’hérésie se trouve du côté de l’ Eglise
conciliaire qui accepte l’introduction de tout et n’importe quoi dans l’ Eglise comme déroulement d’un rite qui n’a rien à voir avec la Messe Traditionnelle selon le rite de St Pie X. Les cérémonies qui unissaient et alignaient toutes les religions au niveau de l’ Eglise catholique est une forme de trahison, c’est dire au Christ qu’Il n’est pas le Dieu inique. Où se trouve l’hérésie ? Et, j’espère bien que la Fraternité St Pie X et les autres mouvements traditionnels resteront les phares de la Foi, en gardant ses distances avec l’ église conciliaire.
Je corrige : je voulais écrire : c’est dire au Christ qu’ Il n’est pas le Dieu unique.
Vous voulez sans doute dire: à la forme extraordinaire de la messe
D’un côté, Christiane Lapotre. De l’autre, 5 papes et 2500 pères conciliaires. Qui a raison pour définir ce qui est bon pour l’Eglise selon la volonté de Dieu ? Les papes? Le Concile ? Non: Christiane Lapotre.
Le nombre n’a jamais été porteur indéniable de Vérité.
Saint Athanase s’était également dressé contre le modernisme prôné par le Pape de l’époque. Il était seul, comme Mgr Lefebvre, il avait même été excommunié. Après un certain temps, le Pape a admis son erreur.
La seule vérité, c’est suivre l’enseignement du Christ et de Lui seul. Le danger qui menace la foi, c’est d’aligner toutes les fausses religions au même niveau que l’ Eglise Catholique; c’est cela l’ hérésie, que vous le vouliez ou non.
Pourquoi avoir réformé ce qui n’était pas déformé? Je refais l’expérience de la tradition. je n’ai jamais pu prié avec la liturgie post conciliaire. On a fait n’importe quoi.Je me rapproche de Solesmes ,du chant grégorien et de la spiritualité bénédictine. Les cisterciens ont quand même conservé le Salve solennel à complies,mais ont abandonné le chant grégorien…
J’ai été formé à la liturgie St. Pie V durant toutes mes années de formation au juvénat …Le latin serait ,à en croire quelques uns réservé à une élite!! Si le clergé post conciliaire avait bien fait son travail il aurait formé les jeunes à découvrir et à aimer la tradition non par nostalgie mais par gout du vrai le sens du beau. Quoi qu’il en soit, une belle pièce de grégorien élève l’âme … Prions et résistons .
Sans compter que le latin est la seule langue que Satan ne peut pas parler. Et qui le fait fuir.