Pour son message du 1er mai, Mgr Hervé Giraud a évoqué la précarité.
« Ces messages peuvent paraître dérisoires. Il est pourtant plus que jamais urgent de secouer nos indifférences. La précarisation n’est pas un mécanisme inéluctable. Écouter, réfléchir et agir ensemble sont autant de façons de retrouver l’espoir ».
« Notre département reste sinistré : trop d’Axonais, parfois très jeunes et jusqu’aux retraités, vivent ou sont menacés par la pauvreté, la précarité, voire l’exclusion sociale »
« des personnes et des familles ont recours à des crédits pour se nourrir. Elles ont autant de difficultés pour se loger décemment : certaines ne peuvent se chauffer ni effectuer des travaux de salubrité. De dramatiques incendies attestent de cette précarité locative. La précarité touche des milieux de plus en plus divers […] Elle frappe évidemment les gens du voyage, les sans-abri et les sans-papiers. Elle touche des associations qui viennent à manquer de moyens matériels et de bénévoles. »
“les femmes cumulent souvent plusieurs de ces difficultés. Ce sont elles les plus touchées. Des mères isolées, notamment, sont confrontées à un risque de précarisation aggravé. Ces situations ont et auront un impact sur le niveau des retraites mais aussi l’état de santé des intéressées. Elles touchent aussi durablement les adolescents : beaucoup de jeunes sortent du système scolaire sans formation, ne trouvant que des petits boulots de quelques mois, voire d’une seule journée. »
« on voit que la précarité change peu à peu la société. Elle fait partie de l’air que l’on respire et ouvre la porte au pessimisme ambiant, destructeur des énergies. Toutefois, si la précarité fragilise et crée de l’angoisse, elle révèle aussi le courage de se battre. Elle risque d’écraser mais elle peut aussi mettre à jour des ressorts inexploités en chacun de nous. On voit donc à la fois se développer le sentiment d’impuissance et des luttes courageuses et constructives. »
« la résignation et le repli sur soi ne résolvent rien. Au contraire, beaucoup d’élus s’impliquent, des chefs d’entreprise font leur possible, des bonnes volontés et des gens compétents se « fatiguent » avec leurs carnets d’adresses pour créer des liens, du travail, des projets. Des solidarités existent. Des travailleurs de Soissons avec leurs syndicats font connaître la réalité de leur vie quand leur emploi est menacé. Des personnes en situation de précarité s’organisent elles-mêmes dans des cités de l’Aisne, autour de centres sociaux, de syndicats de familles ou de locataires. Elles inventent des solutions là où on n’en voyait pas et retrouvent la chaleur de l’estime de soi […] Il n’est pas facile de changer le cours des choses mais chacun peut se dépasser, y compris dans sa précarité. »
La précarité se retrouve aussi dans la liturgie comme en témoigne cette photo d’une paroisse en Aveyron géré par le fameux mgr Fonlupt qui fait couler de l’encre ! Voici le lien: 2013+04+25-26+Quatri%25C3%25A8mes+%25C3%25A0+Villefranche%252C+sur+la+vocation+%252898%2529.jpg
Cette photo est vraiment pénible tant elle montre la débacle de ce diocèse ! A voir absolument !!!