Plus que la dimension masculine, l’évêque aurait dû dire que le prêtre a pour rôle essentiel de faire et donner les sacrements. Que ceux-ci sont donnés et faits “in persona Christi”. Que le Christ est homme. Et que les prêtres doivent être des hommes.
Ceux qui ne comprennent pas çà, ne comprennent pas non plus l’Eucharistie et que Jésus nous donne son corps et son sang à manger.
Que s’ils ne le comprennent pas, c’est “normal”. Mais que ce n’est pas une raison pour attaquer et changer ce qu’ils ne comprennent pas.
Rentrer dans la foi est la seule condition pour commencer à parler et discuter de ces questions.
Rester sur le pas de la porte, ne pas appartenir à l’Eglise et à sa foi ne donne aucun droit à l’attaquer.
c’est bien ce qu’a dit Monseigneur de Germay : c’est le choix du Christ d’avoir élu apôtres seulement des hommes et non hommes et femmes … l’Eglise, épouse fidèle, n’a pas à revenir sur la volonté de son Seigneur et Maître. C’est en raison de cette fidélité au Christ que l’Eglise ne peut ordonner des femmes.
la différence homme-femme n’est pas une supériorité-infériorité, mais une vocation autre.
au nom de l’égalité, comme dit Monseigneur, ne gommons pas les différences qui font par la complémentarité, la richesse de la nature humaine
Voilà un jeune évêque selon mon coeur, et selon les
Coeurs-Unis de Jésus et Marie : “Le célibat des prêtres, c’est un choix du Christ”. Point barre. Oui, Mgr Olivier
de Germay. Merci de parler avec une telle autorité.
Et que ceux qui attaquent commencent par chercher
sincèrement à connaître Jésus, Marie, les Evangiles…
et surtout “dans la prière” car c’est là que nous sommes
éclairés le plus radicalement .
On ne peut pas considérer que l’Eglise est machiste. La Vierge Marie est le seul être humain, non Dieu, qui est au ciel Corps et Âme. Le couronnement de la Vierge, reine des Anges du Ciel, est également une marque du respect et de l’importance de la femme pour la religion catholique romaine.
Si le Christ l’avait voulu, il aurait donné le sacerdoce aux femmes : il a bien empêché de lapider la femme adultère, accepté de se faire parfumer les pieds par une femme qui pleurait sur sa mauvaise vie, ressuscité le fils de la veuve de Naïm, pour permettre à celle-ci de survivre dans la société machiste juive de son époque, etc. …
L’Église a canonisé les femmes bien avant que les politiciens de la République n’en fasse des ministres…
Alors, balayons chacun devant notre porte et respectons la féminité, complémentaire de la masculinité. Le féminisme a une fâcheuse tendance à vouloir émasculer les hommes, ne nous étonnons pas qu’ils choisissent, alors, l’homosexualité !
Je trouve l’exposé de Mgr Olivier très clair, malgré sa brièveté. Sur le sacerdoce des femmes, la réponse de fond est très juste, à savoir: le Christ n’a pas choisi que des hommes comme apôtres pour suivre la tradition juive et les coutumes de son temps. A preuve, sa liberté précisément par rapport aux femmes.
Ici j’ajouterai un exemple: sa discussion avec la Samaritaine (Jean 4). Jésus entreprend une longue discussion avec une femme, seul à seule; qui plus est: une femme qu’il sait être “légère”. L’Evangile, au verset 27, est très clair: “Sur quoi les disciples arrivèrent. Ils s’étonnaient que Jésus parlât avec une femme ; cependant personne ne lui dit : ”Que cherches-tu ?” ou ”Pourquoi lui parles-tu ?”.
Ainsi donc, le Christ n’hésite pas à choquer ses propres disciples et ce consciemment. Les exemples sont très nombreux dans l’Evangile. Il est tout sauf sexiste! Et pourtant, s’agissant du choix des douze, il ne prend que des hommes. Il y a donc là une intention du Christ que l’Eglise (et je n’entends pas seulement l’Eglise Catholique) a toujours respectée et appliquée, depuis Paul (entouré et secondé par plusieurs femmes) et les Apôtres. Toutes les Eglises Orientales ou Occidentales, et Luther et Calvin eux-mêmes, ont appliqué ce principe, par FIDELITE AU CHRIST et non par suite de chauvinisme masculin.
Ceci dit, la dernière phrase de Mgr Olivier (« Il y a une dimension masculine dans le rôle du prêtre ») ne me paraît pas heureuse. Pour ma part, la MISSION dans le christianisme est confiée à tous, hommes et femmes.
Bien plus, les femmes dans l’Evangile ont été les premières missionnaires, les premières à reconnaître le Christ et à l’annoncer :
1. La Samaritaine aux Samaritains de Sychar (Jn 4, 39-43),
2. Marthe face à la mort de son frère : « Je crois que tu es le Christ le fils de Dieu, celui qui vient dans le monde » (Jn 11, 27), avec la conséquence : « Beaucoup de ces Juifs qui étaient venus auprès de Marie et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui » (Jn 11. 45).
3. Et encore : c’est Marie de Magdala qui, la première, reconnaît le Christ ressuscité et l’appelle par son titre « Rabbouni » ; et c’est à elle que le Christ confie la mission d’annoncer aux APOTRES, la Résurrection et l’Ascension du Christ : “Pour toi, va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père qui est votre Père, vers mon Dieu, qui est votre Dieu” (Jn 20, 17).
Dans l’Eglise catholique aujourd’hui, ce sont les femmes qui le plus souvent missionnent, bien plus que les hommes, annonçant le Christ aux non-chrétiens, par leur vie et leur exemple. Les statistiques de 2010 donnent les chiffres suivants : 331.674 prêtres + religieux, pour 721.935 religieuses, c’est-à-dire plus du double. Et ces Sœurs sont très souvent de vrais apôtres.
Le problème du MONDE OCCIDENTAL (et je souligne ce détail) c’est que les gens (y compris un certain nombre de catholiques) ont une approche « politique » du problème. Evêques et prêtres sont des hommes, donc le POUVOIR est entre les mains des hommes, tandis que les femmes sont discriminées. Or, si je reviens à l’Evangile, le Christ souligne clairement : « Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous » (Jn 13:13-15). Si le clergé se comporte en « maître et seigneur », c’est triste. Le problème n’est plus alors une sorte de concurrence entre l’homme et la femme, mais est l’attitude évangélique à avoir en n’importe quelle tâche, attitude de service. C’est ce que le pape François a pratiqué ce Jeudi-Saint, en lavant les pieds de jeunes prisonniers, garçons et filles, musulmans ou chrétiens ou non croyants.
Je voudrais dire un dernier mot, partant de mon expérience de missionnaire en monde musulman. Dans nos pays (Egypte, Liban, monde arabe …) ce sont les Sœurs qui marquent le plus profondément les musulmans et musulmanes, pas les prêtres. Elles sont estimées au-delà de tout ce qu’on peut imaginer, parce qu’elles sont au SERVICE de tous, sans rien demander en contrepartie, et avec AMOUR. Je pourrais en donner des dizaines d’exemples. Ainsi sont-elles souvent plus témoins de l’Evangile et vraies annonciatrices et missionnaires que bien des religieux. De plus, dans la mentalité musulmane, le prêtre est vu comme un pouvoir (et dans certains cas l’est aussi), tandis que la religieuse, sans doute parce que femme, est vue par eux comme le contraire.
En somme, comme le dit Mgr Olivier, «égalité ne signifie pas identité». Nous sommes tous égaux, dans la mesure où nous cherchons tous à annoncer l’Evangile, par le service et l’exemple, mais chacun à sa manière, avec les dons que le Seigneur lui a donnés. Le sacerdoce n’est pas un honneur, mais un service de la communauté et de l’Evangile ; et le pape, «grand prêtre» si l’on veut, n’est que le serviteur des serviteurs de Dieu. En dehors de cela, ce n’est plus l’Evangile.
Père Samir
Merci à Bruno.
Oui, je me suis dit, après avoir envoyé mon commentaire, que j’aurais pu éviter de mettre cette dernière remarque …
Mais j’assume…
J’approuve largement la position du Père Samir sur le rôle des sœurs : elles reprennent pour elles toute l’humilité, l’efficacité et le don de soi de la Vierge Marie.
Merci, mes sœurs de tous pays.
Plus que la dimension masculine, l’évêque aurait dû dire que le prêtre a pour rôle essentiel de faire et donner les sacrements. Que ceux-ci sont donnés et faits “in persona Christi”. Que le Christ est homme. Et que les prêtres doivent être des hommes.
Ceux qui ne comprennent pas çà, ne comprennent pas non plus l’Eucharistie et que Jésus nous donne son corps et son sang à manger.
Que s’ils ne le comprennent pas, c’est “normal”. Mais que ce n’est pas une raison pour attaquer et changer ce qu’ils ne comprennent pas.
Rentrer dans la foi est la seule condition pour commencer à parler et discuter de ces questions.
Rester sur le pas de la porte, ne pas appartenir à l’Eglise et à sa foi ne donne aucun droit à l’attaquer.
c’est bien ce qu’a dit Monseigneur de Germay : c’est le choix du Christ d’avoir élu apôtres seulement des hommes et non hommes et femmes … l’Eglise, épouse fidèle, n’a pas à revenir sur la volonté de son Seigneur et Maître. C’est en raison de cette fidélité au Christ que l’Eglise ne peut ordonner des femmes.
la différence homme-femme n’est pas une supériorité-infériorité, mais une vocation autre.
au nom de l’égalité, comme dit Monseigneur, ne gommons pas les différences qui font par la complémentarité, la richesse de la nature humaine
Voilà un jeune évêque selon mon coeur, et selon les
Coeurs-Unis de Jésus et Marie : “Le célibat des prêtres, c’est un choix du Christ”. Point barre. Oui, Mgr Olivier
de Germay. Merci de parler avec une telle autorité.
Et que ceux qui attaquent commencent par chercher
sincèrement à connaître Jésus, Marie, les Evangiles…
et surtout “dans la prière” car c’est là que nous sommes
éclairés le plus radicalement .
On ne peut pas considérer que l’Eglise est machiste. La Vierge Marie est le seul être humain, non Dieu, qui est au ciel Corps et Âme. Le couronnement de la Vierge, reine des Anges du Ciel, est également une marque du respect et de l’importance de la femme pour la religion catholique romaine.
Si le Christ l’avait voulu, il aurait donné le sacerdoce aux femmes : il a bien empêché de lapider la femme adultère, accepté de se faire parfumer les pieds par une femme qui pleurait sur sa mauvaise vie, ressuscité le fils de la veuve de Naïm, pour permettre à celle-ci de survivre dans la société machiste juive de son époque, etc. …
L’Église a canonisé les femmes bien avant que les politiciens de la République n’en fasse des ministres…
Alors, balayons chacun devant notre porte et respectons la féminité, complémentaire de la masculinité. Le féminisme a une fâcheuse tendance à vouloir émasculer les hommes, ne nous étonnons pas qu’ils choisissent, alors, l’homosexualité !
Bonjour Mme. Claire BOMMIER
“Rentrer dans la foi est la seule condition pour commencer à parler et discuter de ces questions….”
Si je vous comprend: Aucune discussion n’est possible si d’abord, et seulement si on a déjà la foi! Ai-je bien compris?
Rsvp
Dans l’attente de votre réponse…
et
Best regard!
Je trouve l’exposé de Mgr Olivier très clair, malgré sa brièveté. Sur le sacerdoce des femmes, la réponse de fond est très juste, à savoir: le Christ n’a pas choisi que des hommes comme apôtres pour suivre la tradition juive et les coutumes de son temps. A preuve, sa liberté précisément par rapport aux femmes.
Ici j’ajouterai un exemple: sa discussion avec la Samaritaine (Jean 4). Jésus entreprend une longue discussion avec une femme, seul à seule; qui plus est: une femme qu’il sait être “légère”. L’Evangile, au verset 27, est très clair: “Sur quoi les disciples arrivèrent. Ils s’étonnaient que Jésus parlât avec une femme ; cependant personne ne lui dit : ”Que cherches-tu ?” ou ”Pourquoi lui parles-tu ?”.
Ainsi donc, le Christ n’hésite pas à choquer ses propres disciples et ce consciemment. Les exemples sont très nombreux dans l’Evangile. Il est tout sauf sexiste! Et pourtant, s’agissant du choix des douze, il ne prend que des hommes. Il y a donc là une intention du Christ que l’Eglise (et je n’entends pas seulement l’Eglise Catholique) a toujours respectée et appliquée, depuis Paul (entouré et secondé par plusieurs femmes) et les Apôtres. Toutes les Eglises Orientales ou Occidentales, et Luther et Calvin eux-mêmes, ont appliqué ce principe, par FIDELITE AU CHRIST et non par suite de chauvinisme masculin.
Ceci dit, la dernière phrase de Mgr Olivier (« Il y a une dimension masculine dans le rôle du prêtre ») ne me paraît pas heureuse. Pour ma part, la MISSION dans le christianisme est confiée à tous, hommes et femmes.
Bien plus, les femmes dans l’Evangile ont été les premières missionnaires, les premières à reconnaître le Christ et à l’annoncer :
1. La Samaritaine aux Samaritains de Sychar (Jn 4, 39-43),
2. Marthe face à la mort de son frère : « Je crois que tu es le Christ le fils de Dieu, celui qui vient dans le monde » (Jn 11, 27), avec la conséquence : « Beaucoup de ces Juifs qui étaient venus auprès de Marie et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui » (Jn 11. 45).
3. Et encore : c’est Marie de Magdala qui, la première, reconnaît le Christ ressuscité et l’appelle par son titre « Rabbouni » ; et c’est à elle que le Christ confie la mission d’annoncer aux APOTRES, la Résurrection et l’Ascension du Christ : “Pour toi, va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père qui est votre Père, vers mon Dieu, qui est votre Dieu” (Jn 20, 17).
Dans l’Eglise catholique aujourd’hui, ce sont les femmes qui le plus souvent missionnent, bien plus que les hommes, annonçant le Christ aux non-chrétiens, par leur vie et leur exemple. Les statistiques de 2010 donnent les chiffres suivants : 331.674 prêtres + religieux, pour 721.935 religieuses, c’est-à-dire plus du double. Et ces Sœurs sont très souvent de vrais apôtres.
Le problème du MONDE OCCIDENTAL (et je souligne ce détail) c’est que les gens (y compris un certain nombre de catholiques) ont une approche « politique » du problème. Evêques et prêtres sont des hommes, donc le POUVOIR est entre les mains des hommes, tandis que les femmes sont discriminées. Or, si je reviens à l’Evangile, le Christ souligne clairement : « Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous » (Jn 13:13-15). Si le clergé se comporte en « maître et seigneur », c’est triste. Le problème n’est plus alors une sorte de concurrence entre l’homme et la femme, mais est l’attitude évangélique à avoir en n’importe quelle tâche, attitude de service. C’est ce que le pape François a pratiqué ce Jeudi-Saint, en lavant les pieds de jeunes prisonniers, garçons et filles, musulmans ou chrétiens ou non croyants.
Je voudrais dire un dernier mot, partant de mon expérience de missionnaire en monde musulman. Dans nos pays (Egypte, Liban, monde arabe …) ce sont les Sœurs qui marquent le plus profondément les musulmans et musulmanes, pas les prêtres. Elles sont estimées au-delà de tout ce qu’on peut imaginer, parce qu’elles sont au SERVICE de tous, sans rien demander en contrepartie, et avec AMOUR. Je pourrais en donner des dizaines d’exemples. Ainsi sont-elles souvent plus témoins de l’Evangile et vraies annonciatrices et missionnaires que bien des religieux. De plus, dans la mentalité musulmane, le prêtre est vu comme un pouvoir (et dans certains cas l’est aussi), tandis que la religieuse, sans doute parce que femme, est vue par eux comme le contraire.
En somme, comme le dit Mgr Olivier, «égalité ne signifie pas identité». Nous sommes tous égaux, dans la mesure où nous cherchons tous à annoncer l’Evangile, par le service et l’exemple, mais chacun à sa manière, avec les dons que le Seigneur lui a donnés. Le sacerdoce n’est pas un honneur, mais un service de la communauté et de l’Evangile ; et le pape, «grand prêtre» si l’on veut, n’est que le serviteur des serviteurs de Dieu. En dehors de cela, ce n’est plus l’Evangile.
Père Samir
je partage l analyse d’isambart , un petit mais tout petit bémol pour le final.
Merci à Bruno.
Oui, je me suis dit, après avoir envoyé mon commentaire, que j’aurais pu éviter de mettre cette dernière remarque …
Mais j’assume…
J’approuve largement la position du Père Samir sur le rôle des sœurs : elles reprennent pour elles toute l’humilité, l’efficacité et le don de soi de la Vierge Marie.
Merci, mes sœurs de tous pays.