Recevant aujourd’hui, 22 mars, le corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, le pape François a prononcé un discours préparé, sans jamais se permettre une ce ces digressions auxquelles sont tout nouveau pontificat nous avait déjà habitué… Première remarque, le discours a été prononcé en italien alors que la langue utilisée par les Souverains Pontifes quand ils reçoivent le corps diplomatique est toujours le français, ce qui a constitué comme un “mini scandale”… On murmure, dans les couloirs du Vatican, que si le nouveau pape comprend le français (et l’anglais) il ne se sent pas suffisamment familiarisé avec cette langue pour se lancer dans la lecture d’un discours écrit en cet idiome. Dont acte. Mais il y a, dans son discours, une phrase particulièrement intrigante qui semblerait montrer à la fois un recentrage sur la question de la “pauvreté“, chère au pape mais réduite à la pauvreté matérielle par tant de médis et de clercs, et un rappel, tout sauf discret, de la pensée de son prédécesseur Benoît XVI. La voici en italien : « Ma c’è anche un’altra povertà! È la povertà spirituale dei nostri giorni, che riguarda gravemente anche i Paesi considerati più ricchi. È quanto il mio Predecessore, il caro e venerato Benedetto XVI, chiama la ‘dittatura del relativismo’ ». En français : « Mais il existe une autre pauvreté ! C’est la pauvreté spirituelle de notre époque qui afflige d’une manière particulièrement sévère les pays que l’on considère comme les plus riches. Et c’est ce que mon prédécesseur, le cher et vénéré Benoît XVI, a appelé la “dictature du relativisme” ».
Intéressant.
Parfaitement d’accord avec cette définition chrétienne de la pauvreté:
Les pauvres qui connaissent Jésus-Christ sont riches.
Les riches qui ne connaissent pas Jésus-Christ sont pauvres.
Ouf ! Le pape François prendrait-il conscience qu’un pontife peut à la fois laver les pieds des détenus ( ce qui est très beau et très louable ) et offrir au Seigneur ce qu’il y a de plus beau dans la Sainte Liturgie ? L’avenir nous le dira… Quoi qu’il en soit, c’est la référence à S.S. Benoît XVI qui semble le ramener sur le juste chemin, celui de la “media via” selon les termes de St Thomas d’Aquin.
la pauvreté spirituelle.
voilà le drame avec une TVlobotomie le MP3, la radio dans la voiture, les jeux; leporno ,la bouffe, les comiques, etc
la vie intérieure la spiritualité ça fout le camp
il convient de changer notre mode de vie
les papes ont raison
il y a une pauvreté spiriruelle mais simultanément les gens deviennent de moins en moins intelligents
Le Pape François a touché au tabou du relativisme.
“Combien de jours pour lui” ?
Il a parlé de la pauvreté spirituelle, les medias vont le haïr ,
eux dont l’orgueil et la volonté de puissance sur le mental des autres sont gigantesques et ne cessent de croître comme les trous noirs du cosmos.
J’espère qu’il prouvera qu’il est aussi fort qu’il est doux.
Et c’est possible , je crois, en prenant le chemin qu’il a choisi, celui du “Poverello”.
Je suis contente que le Saint-Père aie abordé la dictature du relativisme qui visait à détruire la spiritualité chrétienne.
Nous devrions prier tous de tout coeur en cette semaine sainte afin que le Seigneur protège notre Église et son Pape et le guide et l’accompagne pour affronter les politiciens athés et ramener à l’Église le troupeau égaré et aller en avant avec courage pour faire connaître LA PAROLE au 4 coins du monde.
A Benjamin S.
Je suis étonné et choqué de votre réaction par rapport au pape François. En quelques lignes, vous vous autorisez par trois fois à lui faire la morale !
1. « Le pape François prendrait-il conscience … »
2. « … semble le ramener sur le juste chemin »
3. « celui [le chemin] de la “media via” »
Qui êtes-vous, Benjamin, pour vous permettre ces jugements a priori ? Vous semblez dire que « laver les pieds des détenus » n’est pas la « media via », comme si ce serait contraire à l’esprit de l’Evangile ! Et tout ceci alors même que le Saint-Père vient tout juste d’exercer sa fonction ! Un peu de respect quand même, et peut-être d’humilité !
Ceci dit, merci de nous rappeler à tous que nous devons tenir la voie du juste milieu. Mais, au niveau de l’amour, Dieu le Père et le Christ nous enseignent qu’il ne peut y avoir de limite dans le don : « Dieu a tant aimé le monde … » et « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout ».
Respectueusement et affectueusement
Père Samir sj