Monseigneur Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, est interrogé sur le conclave. IL explique :
“C’est une journée importante, pas seulement pour les catholiques, mais aussi pour une part très importante de la population mondiale. Il est paradoxal de voir que, malgré une perte d’influence de l’Eglise, il y a un intérêt presque “exotique”, pour cette codification d’un conclave très ritualisé qui peut apparaître comme étrange avec ces hommes habillés de manière très particulière… Mais je veux y voir aussi un intérêt plus profond pour une autre réalité loin de nos vies quotidiennes. Nos journées se ressemblent toutes et il y a peut-être une forme de nostalgie pour un rituel et une époque très éloignée de la nôtre.
Le conclave n’est-il pas soumis à des jeux de pouvoir, avec des cardinaux ayant décidé de stratégies pour arriver à l’élection de leur candidat ?
C’est n’est pas un combat pour le pouvoir mais plutôt l’affirmation d’une vision de certains candidats pour l’Eglise catholique. Les cardinaux doivent donner un sens à la place de l’Eglise dans notre société. Et puis n’oubliez pas que les cardinaux se sont rencontrés pendant plus d’une semaine. Ils ont pu confronter leur regard sur le fonctionnement de l’Eglise catholique, sur celui du Saint-Siège ainsi que leur analyse des grands dossiers qui traversent notre société.
L’Eglise catholique est aussi traversée par un courant traditionaliste et un autre plus progressiste. Qui peut l’emporter dans ce débat ?
Peu importe la couleur de la peau du futur Pape. Nous avons besoin d’un Pape qui assure l’universalité pour l’Eglise catholique. Rien ne dit qu’un cardinal venu d’un pays du sud soit plus à même de représenter le rayonnement universel de notre église.
Trois noms se détachent dans la “shortlist” : l’Italien Angelo Scola, le Brésilien Odilo Scherer et le Canadien Marc Ouellet. Vous avez un favori ?
Franchement non. La plupart de ces cardinaux sont des hommes de très grande valeur. Je connais un peu mieux Marc Ouellet que j’ai rencontré à Paris. Je l’ai également vu au Canada. Vous savez qu’il est francophone. C’est un homme chaleureux mais pour moi il est très difficile de donner une préférence. Remarquez que les cardinaux ne sont que 115 sur plus d’un milliard de catholiques, il y a donc une sorte de filtre qui a distingué les meilleurs des hommes de notre religion et il faut le dire aussi sans aucune femme. On sait que nous avons des femmes dans l’Eglise catholique qui ont largement les mêmes qualités intellectuelles que les hommes, mais elles ne peuvent pas être “cardinales”.
On pourrait imaginer un conclave avec des femmes ?
C’est impossible à l’heure actuelle puisque les cardinaux sont évêques et que les femmes ne peuvent pas accéder à ce titre. En revanche, il y a des synodes d’évêques à Rome organisés avec des femmes, religieuses ou laïques, qui prennent la parole. Elles sont encore minoritaires, mais on sent aussi que cela devrait évoluer. Leur présence va augmenter : on le voit déjà dans les diocèses en France avec une femme au conseil épiscopal. La question qui se posera, c’est : quelle place leur donner dans l’organisation de l’Eglise catholique ?”
Cette vision de la place de la femme dans l’Eglise est très moderne. Mgr Wintzer devrait rappeler le rôle inégalé des Saintes femmes dans l’Evangile. Vouloir confondre l’homme et la femme, croire que les deux sont interchangeables, qu’il faut des places pour l’une là où l’autre se trouve, c’est se rallier à l’idéologie du genre, laquelle tend à gommer la spécificité des vocations de l’homme et de la femme.
Et puis il y a cette réponse ambiguë suite à la question sur le “conclave de femmes”. Que signifie l’expression “à l’heure actuelle” ? Que demain, ce serait possible ? Que pense Mgr Wintzer.
Oui, encore un qui est mal dans sa peau !!!! Que Monseigneur
quitte c
Encore un épiscope qui déraille, trouvant la pomme belle et appétissante avant de la croquer !
Où a-t-il lu dans la Bible (pour autant qu’il en ait encore une sous la main) que Notre Seigneur Jésus, Souverain Prêtre, ait donner une seule place, un seul rôle, à une femme dans “l’organisation de l’Eglise” ?
La première qui eut été sollicitée eut été sans conteste Sa Très Sainte Mère, la Vierge Marie qui n’a eu d’autre rôle qu’une vie faite d’humilité, de douceur et d’obéissance à la volonté de Dieu, auprès de son Fils, jusqu’au pied de la Croix.
Lui donner un autre rôle n’était pas la volonté du Christ qui, le soir du Jeudi Saint, lors de la Dernière Cène, avait réuni autour Lui les DOUZE, et uniquement les DOUZE !
Et il y avait déjà un traître parmi eux. Traître qui a fait école, sauf pour l’issue fatale, puisque l’Eglise est infestée de cardinaux et d’épiscopes qui ne sont que des Judas !
Au fait, épiscope Wintzer avez-vous pensé à féminiser le nom de Judas, car elles sont nombreuses à se bousculer au portillon celles qui pourraient le porter !
Votre cerveau serait touché de quelques signes d’Alzheimer que cela ne m’étonnerait pas !
Prions pour qu’il n’y ait pas trop de Judas au conclave !
Il n’y a rien a ajouter à la conclusion de cet entretien, les saintes femmes de l’Evangile ont tenu leur place, autant que celle des hommes, mais d’une manière différente, indispensable dans le plan de Dieu. Comme la femme et l’homme sont différents, mais complémentaires, leur rôle est également différent et complémentaire. On ne peut pas parler de supériorité de l’une ou bien de l’un par rapport à l’autre. Pour en revenir aux femmes dans l’Eglise, elles n’ont pas besoin de faire un travail d’homme pour être leur “égale”, il n’est que de voir sainte Thérèse “Docteur de l’Eglise”, elle n’a pas eu besoin d’être “ordonnée prêtre “……Et le meilleur exemple est encore la Sainte Mère de Dieu, Marie, avec la place qu’elle occupe dans l’Eglise !
Je pense que ce débat sur la place que certains voudraient donner aux femmes dans l’Église est un faux débat, qui s’éloigne du message de l’Evangile, et trop proche des préoccupations “modernistes” de nos contemporains laïcs.
Je trouve abusif d’interpréter l’expression “à l’heure actuelle” comme une question ouverte sur la présence des femmes dans l’Eglise. Jésus avait la plus grande considération pour Marie, sa mère qui a une place particulière dans l’Eglise, la plus grande! et on peut citer les saintes femmes des évangiles. Marthe, Marie, Véronique, Marie-Madeleine, la Samaritaine etc…. Je ne vois pas d’obsession de la part des évangélistes parce-qu’ils en parlent! L’homme et la femmes sont différents. Ils sont complémentaires. Ils ont des choses à apporter de manière différente. Point barre. Il n’a jamais été question d’ordination ou ou de femmes évêques en devenir! Quand l’évêque dit “à l’heure actuelle”, ça veut dire “maintenant”. Je ne vais pas chercher plus loin! Il ne faut pas prêter des pensées aux gens qui n’existent pas!
La phrase la plus importante de cet article, ou bien, de n’importe quel article que Riposte catholique a jamais publié, bien qu’elle est absolument politiquement incorrect aux yeux de notre pauvre monde moderne: “Vouloir confondre l’homme et la femme, croire que les deux sont interchangeables, qu’il faut des places pour l’une là où l’autre se trouve, c’est se rallier à l’idéologie du genre, laquelle tend à gommer la spécificité des vocations de l’homme et de la femme.”
Dommage qu’il ne rappelle pas que le “souverain pontife” est aussi le “serviteur des serviteurs de Dieu” [pas vraiment quelqu’un qui carbure à la lutte pour le pouvoir], et qu’il se prête à l’utilisation du terme “candidat”.
Évidemment, c’est plus que difficile à faire comprendre à un journaliste ayant visiblement fort peu de culture historique et encore moins de culture catholique…
Angélique est-elle bien dans sa peau ?
il ne faudrait pas confondre les paroles mêmes de l’archevêque, qui sont de simple information, avec le commentaire qui en est fait
Angélique sait-elle que plusieurs femmes ont été proclamées docteur de ‘Eglise ?
elles sont encore minoritaires il est vrai!
mais une autre forme de croyances , qui fait de la religion Chrétienne du moins une autre façon de voir les choses
la pensée de jésus Christ, mieux enseignée, avec la femme moins coupable, moins tentatrice
bien sur très difficilement acceptée,
même dans la laïcité qui pourtant en aurait bien besoin””””de “””l’enseignement du Christ “”
On nage en pleine absurdité ! LLes hommes et les femmes sont complémentaires chacun dans le rôle qui leur est propre.
J’ai la cinquantaine passée, et après avoir suivit les idéologies néfastes de mai 68, je me suis rendue compte il y a quelques années que tout cela était faut et extrémement nuisible pour la société.
A force de tout mélanger et de refuser la différence entre homme et femme, plus personne n’est à sa place, et on en arrive à des situations facheuses.
ce n’est pas parceque nous sommes différentes que nous sommes inférieurs
. Le travail des femmes soit disant source d’épanouissement et de liberté est devenu un véritable esclavage. Nous sommes presque toutes tombées dans le piège. Mais qui de nos jours ose le dire parmi les post soixante huitardes ? bien peu ont cette honneteté.
Quand je pense au couple de mes parents, (ma mère au foyer, mon père au boulot), je me rends compte qu’il y avait une réelle harmonie, et mon père qui n’avait jamais entendu parler de féminisme (cela n’existait pas encore) s’est toujours soucié du bien-être de ma mère et n’hésitait pas lors de ses congés à l’aider pour les tâches ménagères difficiles. d’ailleurs, ils m’avaient souvent mise en garde par rapport à toutes ces idéologies, et ils avaient bien raison ! Les femmes en couple malheureuses à l’époque de mes parents, cela était assez rare.
Par contre aprés le grand n’importe quoi de mai soixante huit et les idées trés laxistes en matière de moeurs, c’est effectivement devenu tout autre chose, et les femmes au foyer sont devenues synonyme de pauvres idiotes ringardes vivant à l’age de pierre.
Je me souviens d’ailleurs parfaitement de l’un des slogans des féministes : ” les femmes mariées ne sont que des prostituées gratuites et des femmes de ménage gratuites et en prime des reproductrices dont les hommes profitent éhontément.
Il serait donc quasi criminel de vouloir s’occuper de ses enfants et de sa maison, et de veiller avec plaisir au bien être de ceux que l’on aime ? Mais il est clair bien sûr que cela implique une réciprocité de la part de l’époux à son niveau à lui.
D’ailleurs dans l’évangile il est dit ” Hommes, aimez vos femmes comme votre propre chair “. Une fois de plus Si nous avions suivit les Saintes écritures, nous n’en serions pas la.
Certes, il est juste qu’une Église qui a connu une Hildegarde de Bingen, une Catherine de Sienne, une Térèse d’Avila, une Thérèse de l’Enfant Jésus et tant d’autres, reconnaisse leur droit à s’exprimer et la valeur de leur apport intellectuel. On peut penser que si, en d’autres temps, elle ne l’a pas fait, c’est parce que la société elle-même ne le permettait pas.
Mais ce n’est pas une raison pour vouloir à tout prix que le rôle des femmes et des hommes soit en tout le même dans l’Église. Car si certains rôles, certes valorisants, et principalement le ministère de prêtre, d’évêque et de souverain pontife sont réservés aux hommes (ou plus exactement à un petit nombre d’hommes, spécialement appelés parmi les Chrétiens), il y a un rôle, lui aussi très valorisant, qui est réservé aux femmes (ou plus exactement à un certain nombre de femmes, spécialement appelées parmi les Chrétiennes), c’est celui d’épouse du Christ. Et de même qu’aucune femme ne peut être appelée à être prêtre, aucun homme ne peut être appelé à épouser le Christ.
Personnellement, je ne pense pas qu’il y aurait des inconvénients majeurs à ce que des femmes puissent devenir diacres permanents, comme certains hommes et, comme eux, sans être appelées à devenir prêtres. Mais ce n’est pas à moi d’en juger…
Mais puisque le Seigneur n’a choisi aucune femme (pas même sa Très sainte Mère, la plus sainte des créatures de Dieu, celle que tous les Chrétiens, prêtres, évêques, cardinaux ou souverains pontifes et les anges eux-mêmes reconnaissent comme leur Souveraine) pour devenir ministre de l’Eucharistie et du pardon des péchés, il faudrait une manifestation évidente (et peu probable) de Sa volonté contraire pour que les femmes puissent accéder à ces ministères…
Et on ne peut pas prétendre que c’était à cause du poids de
la société juive du temps : outre que le Seigneur a montré en de nombreuses occasions qu’Il ne s’en souciait guère, cette société juive avait accepté des femmes comme Juges et en acceptait comme prophètes, elle n’aurait sans doute pas été plus réticente devant des « prêtresses » que la très machiste société romaine contre les prêtresses de certains cultes…