Le correspondant à Rome du National Catholic Reporter, John Allen, en remet une couche aujourd’hui sur les trois “papables” américains… C’est bien documenté, comme toujours, mais cela ne tient pas la route. S’il est vrai, et je crois que la chose est désormais avérée, que les cardinaux veulent un Pape qui gouverne la Curie et qui ne soit pas gouverné par elle, alors je pense que ce n’est pas dans les trois papables américains qu’évoque, voire qu’envisage, Allen que se trouve le prochain élu du conclave…
Le cardinal Timothy Dolan d’abord… L’homme, âgé de 63 ans, est pétri de qualités et est un sacré communicateur, mais, outre le fait qu’il ne parle vraiment que l’anglais – ce qui est un handicap quasiment rédhibitoire –, il n’a qu’une expérience extrêmement limitée de la Curie. Il lui faudrait beaucoup de temps pour comprendre comment elle fonctionne et encore plus pour s’en faire obéir…
Le cardinal Sean O’Malley, 68 ans, personnage attachant s’il en est, est certes polyglotte, mais sa connaissance de la Curie romaine est tellement en dessous de celle du cardinal Dolan, et pour tout dire proche de zéro, qu’à ce seul motif il ne saurait être l’homme de la situation.
Aurait-il gardé le “meilleur” pour la fin ? Toujours est-il qu’Allen achève sa revue des candidats papables par le cardinal Donald Wuerl, 72 ans, qui lui-même estimait qu’il ne serait pas « avisé » de choisir un cardinal américain au conclave… Allen estime que le cardinal Wuerl est celui des trois qui connaît le mieux la Curie. Qui connaissait le mieux la Curie, vaudrait-il mieux dire, car s’il fut en effet le secrétaire du cardinal John Wright, ancien préfet aujourd’hui décédé de la Congrégation du clergé, ce fut de 1969 à 1979… Sa “connaissance” me semble… prescrite. Et John Allen a ce me semble tort de voir en lui « indiscutablement l’Américain le mieux à même de vraiment prendre le contrôle de la bureaucratie vaticane ».
Le seul cardinal Américain qui connaisse vraiment la Curie et qui me semble posséder le “profil” dessiné par les cardinaux du conclave, tout le monde le connaît. Son nom, je dois dire, est fort rarement cité. Donc je ne le citerai pas. Mais tout le monde sait bien de qui il s’agit…
De manière un peu caricaturale et provocatrice, je dirais que l’Américain en question est tellement conservateur que l’idée même de réforme lui est parfaitement insupportable… Ce qui le met totalement hors profil!
Qui est-ce ?
Il s’agit, je pense, de Raymond Leo B …
Faut-il penser à une certaine capa magna?
Julius et Michèle @ :
Yes my lord!!!
Voici ce que je disait à un paroissien de St Louis du Port-Marly il y deux dimanche: “il nous faut un cowboy avec deux bons flingues et qui tire sans sommation”….
En toute charité bien sur…..