Le second discours inaugural de Barack Obama a clairement annoncé la couleur, et la presse nationale et internationale l’a souligné : son deuxième mandat sera marqué par une accélération de la promotion des droits « LGBT ». Certes cela n’est pas une surprise de la part du président des Etats-Unis ; en revanche, la solennité de l’engagement est nouvelle. Le choix de la tribune du discours inaugural, lundi, a été perçu par tous comme un saut qualitatif.
Plaçant la défense de ces droits sur le même plan que celui de la lutte contre l’esclavage ou contre les totalitarisme (« fascisme ou communisme »), Barack Obama a salué sans la moindre réserve l’événement perçu comme l’acte fondateur de la revendication homosexuelle : « Stonewall ». Ou plus exactement : les émeutes de Stonewall.
« Nous, le peuple, nous déclarons aujourd’hui que la plus évidente des vérités – nous sommes tous créés égaux – est l’étoile qui nous guide toujours; de même qu’elle a conduit nos ancêtres à Seneca Falls, et Selma, et Stonewall », a-t-il dit.
Seneca Falls fut un haut lieu du lancement du mouvement pour le droit de vote des femmes, la marche de Selma en 1965 revendiqua des droits civiques pour les Noirs.
Stonewall n’est pas dans la même catégorie. C’était un bar – ou plutôt un bouge – gay du quartier de Greenwich Village à New York, sous la coupe de la Mafia qui y assurait la vente d’alcool sans licence. A cette époque-là, les actes homosexuels étaient encore passibles de poursuites pénales. Le 28 juin 1969, l’établissement fut investi par des policiers en civil pour cause d’activités illégales. Le raid déclencha la colère des homosexuels, qui accoururent au milieu de la nuit – certains habillés en drag queens – pour s’attaquer au force de l’ordre. A plusieurs milliers, ils jetèrent des bouteilles sur la police, tentèrent de renverser des voitures, et forcèrent le six policiers présents à se retrancher dans le bar.
« Une situation de guerre », devait raconter par la suite Seymour Pine, l’un des policiers de la brigade des mœurs qui conduisit le raid. LifeSite rappelle aussi la déclaration de l’un des émeutiers, John O’Brien : « Notre objectif était de faire du mal à ces policiers. Je voulais tuer ces flics à cause de la colère qui était en moi… Leur rendre un peu de la terreur qu’ils avaient installée dans ma vie. »
Rejoints par des Panthères noires et des militants contre la guerre du Vietnam, les émeutiers s’étaient rués dans l’établissement, où, comme en atteste le reporter Howard Smith du Village Voice, qui s’était retrouvé à l’intérieur avec la police, ils aspergèrent l’endroit de liquide de recharge pour briquets. « J’ai vraiment pensé, comme ils le pensaient tous, que nous serions tués. »
Il n’y eut pas de morts mais Stonewall fut complètement brûlé et détruit, et les affrontements devaient se poursuivre sur plusieurs jours pour aboutir à la création du « Gay Liberation Front » ; un an plus tard, jour pour jour, eut lieu la première « Gay Pride ». L’un des meneurs des émutes, Tommy Lanigan-Schmidt, assure aujourd’hui : « Autant je n’aime pas le dire, autant il est vrai qu’il y a une place pour la violence. Et bien qu’on puisse penser cela épouvantable à entendre, c’est la manière dont l’histoire a toujours fonctionné. » Violence assumée, donc.
C’est cela que le président Barack a salué comme le moment fondateur de la lutte pour les droits gays, et il l’a fait au nom de Dieu, demandant qu’il bénisse le « voyage » des Américains vers toujours plus d’égalité et de bien.
« Notre voyage ne sera pas achevé tant que nos frères et sœurs gays ne seront pas traités comme n’importe qui d’autre par la loi – car si nous sommes véritablement créés égaux, alors certainement l’amour que nous nous engageons à avoir l’un pour l’autre doit être égal aussi », a-t-il poursuivi.
Sans nommer le « mariage » gay, le président y a ainsi fait une allusion à peine voilée, à rapprocher de ses promesses électorales en vue de sa légalisation en mai. Pas seulement « l’union civile », avait-il dit, en promettant que la question serait au centre de sa campagne et l’un des points le différenciant radicalement de son concurrent, Mitt Romney. Il est resté discret sur le point de savoir si cette légalisation serait menée au plan fédéral, d’autant qu’il a également promis qu’il laisserait cette question à la compétence des Etats. Le choix de l’inclure dans son discours inaugural fait dire aux observateurs qu’il a bien pu changer d’avis.
Les mots du Président ne sont pas en effet le seul signal envoyé à la communauté gay qui a beaucoup fait pression sur Obama au cours de la campagne et qui a également beaucoup travaillé – et payé – pour sa réélection.
Au cours des cérémonies inaugurales de lundi, le mouvement homosexuel a été présent de diverses manières. La bénédiction a été donnée par un pasteur « gay-friendly » épiscopalien, Luis Leon, en remplacement d’un pasteur qui défend la famille traditionnelle, blackboulé pour un sermon des années 1990 où il proposait une « réponse chrétienne à l’homosexualité ». Leon a mentionné les droits égaux des « gays » et des « straight » (« droits », ou hétéros).
La lecture d’un poème au cours de la cérémonie a été confiée à Richard Blanco, premier poète hispanique gay à obtenir cet honneur.
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Avec cela, la pression US et ONUsienne sur les pays émergents, l’Afrique, va s’accentuer fortement en conditionnant les aides et les partenariats commerciaux à la mise en place de lois “gay friendly”. c’est déjà le cas concernant l’avortement, la contraception et le préservatif contre le sida.
Quel beau monde vont connaître nos enfants et petits-enfants naturels, hétérosexuels et catholiques…
En clair, le marxisme socialisme s’est infiltré au plus haut sommet de l’Etat Américain par ruse et sans que les services de la CIA, du FBI et tutti quanti s’en soient rendus compte…
Quant à la France…