J’ai parlé hier du livre de Marie-Claire Germain, Un de perdu… Dieu de retrouvé (DMM), qui évoque la terrible épreuve du divorce, vécu chrétiennement (non dans l’acception du divorce, mais de la croix qui va avec). Je voudrais continuer aujourd’hui sur le thème de la famille en signalant un livre paru fin juin aux éditions de l’Homme Nouveau et qui pourra être complémentaire de celui de Marie-Claire Germain.
Ce n’est pas le divorce ou la séparation qu’évoque dom Massimo Lapponi, moine bénédictin italien dans son livre Saint Benoît et la vie de famille. Au contraire, s’appuyant sur la sagesse naturelle et surnaturelle contenue dans la Règle du fondateur des moines d’Occident, il montre comment celle-ci peut inspirer même très concrètement la vie de famille afin de créer des conditions de vie d’entraide et de charité familiale reposant sur l’amour de Dieu.
Ce livre n’est pas d’abord destiné aux oblats bénédictins qui ont choisi de vivre de la spiritualité bénédictine dans le monde. Il s’appuie plus simplement sur des lettres et des conférences données par l’auteur à des familles amies de son monastère pour leur montrer comment vivre une vie chrétienne en famille. Dans l’esprit de saint Benoît, c’est le monastère qui doit s’inspirer de la famille, l’abbé étant un père pour ses moines, et ceux-ci devant se considérer comme ses enfants. C’est par un juste retour des choses que la famille peut s’inspirer aujourd’hui du monastère bénédictin pour retrouver le secret de la vie familiale, à l’heure où celle-ci est attaquée et détruite par les conditions de la vie moderne.
L’étonnant dans ce livre réside peut-être surtout dans la capacité de l’auteur à être très concret dans ses exemples. Il ne parle pas simplement des principes, mais les illustre magnifiquement. Pour réussir la vie de famille dans un monde traversé par le péché, la Règle des moines, adaptée à la famille naturelle, permettra certainement de reconstruire une société chrétienne. À noter que ce livre existe déjà dans une édition italienne et une édition anglaise. Il est préfacé par le cardinal Franc Rodé (éditions de l’Homme Nouveau, 118 pages, 17€).
LES MILITANTS DE GREENPEACE CONTRE LA VIE
(note du traducteur : (Quand il s’avère que pour Greenpeace la vie humaine a moins de valeur que celle des phoques ou des mouettes)
http://naszdziennik.pl/swiat/9344,aktywisci-greenpeace-przeciw-zyciu.html
Des militants de Greenpeace ont attaqué des participants espagnols à la marche Crossroad pour la vie. De jeunes espagnols se déclarant pour la vie ont organisé des marches dans tout le pays entre le 7 Juillet et le 19 Aout de cette année .
Le Site LifeSitNews nous informe des incidents survenus sur le trajet de ces marches. Parmi les multiples attaques les plus importantes sont survenues dans la ville de Leon. Des jeunes allant de Barcelonne à Saint Jacques de Compostelle ont été dans un premier temps chaleureusement reçus par les habitants et les autorités de la ville. Malheureusement , la présence des pèlerins à Leon –nous informe le site- a déchainé la colère des militants de l’une organisations écologiques les plus connues du monde, Greenpeace, qui, vetus de leurs tee-shirt bien identifiés, ont injurié et abreuvé d’insultes les pèlerins.
L’un des militants de Greenpeace les a abordé en crachant sur un pèlerin. Les autres ont continué en injuriant le groupe de pèlerin- nous dit sur LifeSiteNews Jaime Hernandez, le principal organisateur de la marche.
Il nous précise que les militants de Greenpeace se sont encore plus violement déchainés quand les pèlerins ont ignoré les agissements répréhensibles des militants Grenpeace.
Ils ont accosté les filles de la fin du groupe et commencé a hurler : « Vive l’avortement » , « Nous soutenons la mort », rapporte Hernandez.
Il nous explique que les défenseurs de la vie ont appelé la police sur le lieu de l’événement, ceci après que l’un des militants de Greenpeace ait abordé l’une d’entre elles et eu fait la geste de l’égorger. Les policiers présents ont établi le procès verbal de l’incident.
L’incident de Leon est l’un de ceux que les marcheurs pour la vie ont rencontré durant la marches. Cependant , comme le remarque Hernandez, c’était l’un des plus importants. Pendant la CrossRoad les pèlerins ont rencontré divers slogan écrits pro-avortement ou des jets d’œufs. Dans la ville de Tordesillas le maire de gauche a ordonné à la police d’arreter la marche des défenseurs de la vie et a interdit la distribution de tracts anti-avortement. Malgré cela les organisateurs soulignent que les pèlerins étaient chaleureusement accueillis dans chaque région et admirés par les habitants et les autorités des villes traversées .
Comme l’a souligné sur le site James Nolan, directeur de l’organisation internationale pro-vie Crossroad, la marche en Espagne s’est révélée etre une immense réussite. De plus, il est de plus en plus évident que les jeunes espagnols sont enclins à défendre la vie et que donc d’autres marches du meme ordre auront lieu à l’avenir .
L’Organisation pro-life Cross road a été créé en 1995 par Steve Sanbon, étudiant de l’Université Franciscaine de Steubenville dans l’Ohio. Elle était une réponse à l’appel de Jean Paul II invitant la jeunesse du monde à créer une culture de la vie. Chaque année aux USA s’organisent des pèlerinages pour la vie à Seattle, San Francisco, San José et Los Angeles jusqu’à Washington . Ces marches ont pour but d’informer la population des conséquences de l’avortement et de l’inciter à s’associer à la défense de la vie .