Pour les lecteurs de ce blogue, l’annonce officielle très tôt ce matin (à 3 h locale, soit à 9 h heure de Paris) du choix par Barack
Obama du sénateur Joseph R. Biden Jr [notre photo : Biden et Obama] comme Vice Président sur son “ticket”, ne devrait
pas
avoir été une grosse surprise puisque j’en évoquai ici même la probabilité dès le 19 juin.
Le choix peut s’expliquer de deux manières, au moins…
1. Obama était contraint de choisir un Vice Président officiellement “catholique” parce que les 48 millions d’électeurs catholiques vont évidemment faire la différence dans l’élection
présidentielle, mais aussi parce que dans les intentions de vote des catholiques Obama ne cesse de perdre du terrain face à McCain.
2. La nullité d’Obama en matière de politique militaire et de politique étrangère – deux de ses plus grands handicaps – l’a contraint à choisir un vieux briscard politique président de la Commission des Affaires étrangères du Sénat des États-Unis, qui n’a d’ailleurs pas cessé, depuis des mois, de stigmatiser
l’incompétence d’Obama en ces matières… Quand j’utilise l’expression « vieux briscard », ce n’est pas en raison de l’âge de Biden – il n’a que 65 ans – McCain en a 71… –,
mais parce qu’il “est en politique” depuis 36 ans, ayant été élu sénateur du Delaware pour la première fois en 1972 – Obama avait alors 11 ans et je crois qu’il était alors scolarisé à
Djakarta dans une école catholique mais considéré comme… musulman sur sa fiche scolaire.
Quant au “catholicisme” de Joe Biden – je mets des guillemets n’ayant aucune autorité pour sonder les reins et le cœur du personnage –
j’ai dit, dans mon article de juin dernier, combien il était au-delà du suspect. Biden est un partisan du “droit” à l’avortement – farouchement opposé à ce qu’on touche à l’arrêt Roe
contre Wade –, favorable à la recherche sur les cellules souches embryonnaires, au “mariage” gay, etc. C’est-à-dire qu’il est, sur les questions non négociables, en opposition flagrante et
frontale avec l’Enseignement de l’Église. À part cela, c’est un pratiquant dominical et un communiant réguliers dans sa paroisse, ce qui ne semble pas poser de problème de conscience particulier
à l’évêque du lieu, Mgr Michael Saltarelli, ordinaire de Wilmington (Delaware)… Bruti tempi…
Obama du sénateur Joseph R. Biden Jr [notre photo : Biden et Obama] comme Vice Président sur son “ticket”, ne devrait
pas
avoir été une grosse surprise puisque j’en évoquai ici même la probabilité dès le 19 juin.
Le choix peut s’expliquer de deux manières, au moins…
1. Obama était contraint de choisir un Vice Président officiellement “catholique” parce que les 48 millions d’électeurs catholiques vont évidemment faire la différence dans l’élection
présidentielle, mais aussi parce que dans les intentions de vote des catholiques Obama ne cesse de perdre du terrain face à McCain.
2. La nullité d’Obama en matière de politique militaire et de politique étrangère – deux de ses plus grands handicaps – l’a contraint à choisir un vieux briscard politique président de la Commission des Affaires étrangères du Sénat des États-Unis, qui n’a d’ailleurs pas cessé, depuis des mois, de stigmatiser
l’incompétence d’Obama en ces matières… Quand j’utilise l’expression « vieux briscard », ce n’est pas en raison de l’âge de Biden – il n’a que 65 ans – McCain en a 71… –,
mais parce qu’il “est en politique” depuis 36 ans, ayant été élu sénateur du Delaware pour la première fois en 1972 – Obama avait alors 11 ans et je crois qu’il était alors scolarisé à
Djakarta dans une école catholique mais considéré comme… musulman sur sa fiche scolaire.
Quant au “catholicisme” de Joe Biden – je mets des guillemets n’ayant aucune autorité pour sonder les reins et le cœur du personnage –
j’ai dit, dans mon article de juin dernier, combien il était au-delà du suspect. Biden est un partisan du “droit” à l’avortement – farouchement opposé à ce qu’on touche à l’arrêt Roe
contre Wade –, favorable à la recherche sur les cellules souches embryonnaires, au “mariage” gay, etc. C’est-à-dire qu’il est, sur les questions non négociables, en opposition flagrante et
frontale avec l’Enseignement de l’Église. À part cela, c’est un pratiquant dominical et un communiant réguliers dans sa paroisse, ce qui ne semble pas poser de problème de conscience particulier
à l’évêque du lieu, Mgr Michael Saltarelli, ordinaire de Wilmington (Delaware)… Bruti tempi…
Merci cher M. Hamiche de l’information.
Mgr Saltarelli est bientôt émérite, il sera intéressant de voir ce que fera son successeur à Wilmington, déjà nommé mais qui ne sera installé que début septembre : Mgr Malooly, ancien évêque auxiliaire de Baltimore.