Chers amis.
Vous espérez une « réponse Catholique », vous aurez ici, mais je l’espère, pas exclusivement, une « réponse Orthodoxe ».
Le fondement de l’unité Catholique n’est-il pas, du reste, l’orthodoxie de la foi professée et véhiculée par les Rites Sacramentels ?…
En ce qui regarde la traduction du « Notre Père » comme des autres prières, il faut observer que toutes les langues, comme le latin, par exemple, n’ont pas la chance de distinguer le degré d’intimité ou (et) de respect du à l’interlocuteur par le tutoiement ou le vouvoiement.
Personnellement, comme vous-même, puisque notre langue Française détient cette qualité, je préfère vouvoyer le Seigneur pour mieux marquer le respect qui lui est dû.
Cela ne retire rien à l’intimité filiale qui nous unit à celui que nous nommons « Abba », « Aboun », « Pater »…
C’est pourquoi, dans notre Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne, nous avons (A contre-courant) préféré promouvoir le vouvoiement,
Mais ce n’est pas dans le tutoiement que la nouvelle traduction du Pater est la plus fautive, mais bien dans cet inacceptable « Ne nous soumets pas à la tentation » qui s’inscrit en porte-à-faux avec l’affirmation de St Jacques dans l’Ecriture: « Dieu ne soumet pas à la tentation…Qu’il soit anathème celui qui prétend que Dieu soumette à la tentation ».
Avouez donc que cette traduction est particulièrement fâcheuse et inopportune, même s’il est vrai qu’aucune traduction ne puisse, en Français, rendre l’exacte portée du texte ! C’est pourquoi, dans notre métropolie, sachant que nous sommes incliné au péché en raison de notre nature blessée par les conséquences de la désobéissance du couple humain originel » , que les démons sont aussi là pour attiser nos passions et pulsions désormais « désordonnées » et que, de surcroît, par Jésus-Christ, le Père ne manque jamais de nous envoyer (si nous la Lui demandons) la Grâce du Saint Esprit pour que nous vainquions ces nécessaires tentations,nous avons préféré conserver l’ancienne traduction française « Ne nous laissez pas succomber à la tentation ».
Chers amis.
Vous espérez une « réponse Catholique », vous aurez ici, mais je l’espère, pas exclusivement, une « réponse Orthodoxe ».
Le fondement de l’unité Catholique n’est-il pas, du reste, l’orthodoxie de la foi professée et véhiculée par les Rites Sacramentels ?…
En ce qui regarde la traduction du « Notre Père » comme des autres prières, il faut observer que toutes les langues, comme le latin, par exemple, n’ont pas la chance de distinguer le degré d’intimité ou (et) de respect du à l’interlocuteur par le tutoiement ou le vouvoiement.
Personnellement, comme vous-même, puisque notre langue Française détient cette qualité, je préfère vouvoyer le Seigneur pour mieux marquer le respect qui lui est dû.
Cela ne retire rien à l’intimité filiale qui nous unit à celui que nous nommons « Abba », « Aboun », « Pater »…
C’est pourquoi, dans notre Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne, nous avons (A contre-courant) préféré promouvoir le vouvoiement,
Mais ce n’est pas dans le tutoiement que la nouvelle traduction du Pater est la plus fautive, mais bien dans cet inacceptable « Ne nous soumets pas à la tentation » qui s’inscrit en porte-à-faux avec l’affirmation de St Jacques dans l’Ecriture: « Dieu ne soumet pas à la tentation…Qu’il soit anathème celui qui prétend que Dieu soumette à la tentation ».
Avouez donc que cette traduction est particulièrement fâcheuse et inopportune, même s’il est vrai qu’aucune traduction ne puisse, en Français, rendre l’exacte portée du texte ! C’est pourquoi, dans notre métropolie, sachant que nous sommes incliné au péché en raison de notre nature blessée par les conséquences de la désobéissance du couple humain originel » , que les démons sont aussi là pour attiser nos passions et pulsions désormais « désordonnées » et que, de surcroît, par Jésus-Christ, le Père ne manque jamais de nous envoyer (si nous la Lui demandons) la Grâce du Saint Esprit pour que nous vainquions ces nécessaires tentations,nous avons préféré conserver l’ancienne traduction française « Ne nous laissez pas succomber à la tentation ».
Petit point d’ orthographe;
On ne dit pas « vouvoyer » mais « voussoyer ».