La prochaine veillée de prière pour la vie aura lieu le mardi 22 mai 2012 à 20h30 à la cathédrale Notre-Dame de Paris. La veillée aura pour thème « avec Marie, prions pour le respect de la vie humaine » et sera présidée par le cardinal André Vingt-Trois en présence des évêques des huit diocèses d’Île-de-France. Au cours de cette veillée sera récitée la prière du chapelet. Puis viendra la lecture d’un Évangile et une homélie du cardinal André Vingt-Trois et enfin une invitation à une prière d’engagement.
Chacun doit en effet prendre conscience de l’importance de l’engagement au service de la Vie, lequel passe par une dénonciation des lois permissives en matière d’avortement (et bientôt d’euthanasie). Ces lois doivent être abolies car elles portent atteinte à la vie humaine de sa conception à sa mort naturelle. Hier à Rome, le cardinal Angelo Comastri a rappelé que l’avortement est un assassinat. Et le Concile Vatican II parle de “crime abominable” (Gaudium et spes).
Au détour d’un article consacré à la figure du cardinal Daniélou, le blogue Chiesa rappelle le rôle de certains jésuites dans l’élaboration de la loi sur l’avortement en France, voté en 1974. Le jésuite Bruno Ribes, à l’époque directeur d’”Études”, fut l’un des plus actifs opposant de Daniélou :
“Les positions des deux hommes étaient devenues antithétiques. En 1974, l’année de la mort de Daniélou, Ribes mit “Études” en situation de désobéissance ouverte envers l’enseignement de l’encyclique “Humanæ Vitæ” relative à la contraception.
Et il collabora avec d’autres théologiens “progressistes” – parmi lesquels les dominicains Jacques Pohier et Bernard Quelquejeu – à la rédaction de la loi qui, cette même année, introduisit en France la liberté d’avorter, Simone Veil étant ministre de la Santé, Valéry Giscard d’Estaing président de la république et Jacques Chirac premier ministre.
L’année suivante, en 1975, le père Ribes cessa de diriger “Études”. Et, par la suite, il quitta d’abord la Compagnie de Jésus puis l’Église catholique.”