La fascination pour le Saint-Suaire de Turin n’est pas nouvelle et de nombreux livres ont déjà été publiés sur ce sujet. Cette reproduction photographique sur un tissu de l’image d’un crucifié ayant toutes les caractéristiques des supplices décrits par les quatre évangélistes est loin d’être banale. Disons même plus : elle fascine et pour certains elle conduit à la foi.
Malgré de nombreuses tentatives, personne jusqu’ici n’a pas reproduire un tel phénomène, laissant mal en point les explications uniquement humaines. Bon connaisseur du sujet, Pierre de Riedmattent, président de l’association “Montre-nous ton visage”, fait dans ce nouveau livre le point sur toutes les recherches actuelles dans le cadre de la collection « Que penser de… ? » des éditions Fidélité, du diocèse de Namuer, en Belgique (142 pages, 10€)
Quand vous êtes devant le Saint-Suaire, et cela m’est arrivé huit fois, vous ne doutez pas un instant de son authenticité. Chaque fois, je me suis agenouillé, persuadé d’être en présence du sang du Christ, de son empreinte réelle et de son drap mortuaire. Linge témoin à la fois de la crucifixion et de la Résurrection. Il ne peut pas avoir été fait de main d’homme : la preuve, il n’est pas reproductible. Son image est si saisissante, si effrayante même, qu’il ne peut être que d’origine divine, dans le sens de miraculeuse.
Le Saint-Suaire, dira-t-on n’est pas authentifié par l’Eglise ? Aucune importance, ou plutôt tant mieux ! Il ne possède aucun certificat externe d’authenticité, puisque aussi bien il fut une relique volée, je dis bien volée, à l’Eglise de Constantinople, en 1204, lors de la Quatrième croisade.
Sa seule marque d’authenticité, c’est lui-même. Serait-il officiellement désavoué par l’Eglise (ça lui est déjà arrivé du temps du pape d’Avignon Clément VII) qu’il témoignerait encore.