C’est un fait, un fait massif, un fait que l’on n’aurait, à coup sûr, pas pu constater voici quelques années encore : selon le compte très précis de Thomas Peters, tous les évêques diocésains américains, sans aucune exception, se sont prononcés contre le mandat fédéral (décret du ministère de la Santé des États-Unis) promulgué en application de l’ObamaCare et obligeant les institutions catholiques à souscrire des polices d’assurance santé pour leurs employés, couvrant et remboursant la contraception (y compris les substances abortives, RU 487, pilules dites du “lendemain” ou du “surlendemain”) et la stérilisation. C’est l’honneur de l’épiscopat américain que d’avoir, dans cette folie idéologique d’Obama et de sa bande, défendu unanimement le droit à la liberté religieuse et à la liberté de conscience aux États-Unis, telles qu’elles sont constitutionnellement établies dans le Premier Amendement. L’épiscopat américain vient d’écrire une page particulièrement significative de l’histoire des États-Unis !
Le combat continue…
Seigneur donnez-nous des cardinaux et des évêques américains.
“C’est l’honneur de l’épiscopat américain que d’avoir, dans cette folie idéologique d’Obama et de sa bande, défendu unanimement le droit à la liberté religieuse et à la liberté de conscience”. Vraiment? Et d’abord, ces “droits” sont-ils vraiment des droits? Ne faudrait-il pas relire un peu le Syllabus?
Il est incontestablement à l’honneur des évêques américains de s’être opposé à Barack Obama sur les questions bioéthiques, oui, bien sûr, mais la référence au 1er amendement de la constitution ne peut être que “tactique”. En faire la défense d’un principe serait extrêmement dangereux. Utiliser une disposition du droit positif pour mettre en échec la culture de mort, c’est bien mais de là à adhérer à des prétendus “droits” à la liberté religieuse et à la liberté de conscience, il y a un pas à ne pas franchir. Les circonstances sont les circonstances et les principes sont les principes.