Récemment, nous avons reçu un rapport des évêques de France qui nous a fait quelque peu souffrir. En dix ans, le nombre des religieuses y a chuté de 36 000 à 6 000.
Ce témoignage de Mgr João Braz de Aviz, Préfet de la Congrégation pour les Instituts de Vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, livré le 2 février, à l’occasion de la journée de la Vie consacrée, donne un aperçu de la crise dramatique que traversent les ordres religieux dans les vieilles nations catholiques d’Europe. Heureusement, souligne le successeur du cardinal Rodè, en Afrique mais aussi et surtout en Inde, en Corée et dans toute l’Asie, les vocations religieuses se portent bien.
Au-delà des chiffres, c’est une réflexion pleine d’espérance sur la situation des ordres religieux face à la globalisation et l’individualisme qui caractérisent notre époque que livre ce 2 février Mgr Braz de Aviz à l’Osservatore Romano. Il raconte ainsi une anecdote riche d’enseignements sur une communauté jadis florissante mais en phase de quasi extinction quand, deux ans avant le décès du dernier de ses membres, trois nouvelles vocations se manifestèrent et permirent de la relancer.
Cela me déplaît grandement d’entendre dire, commente-t-il, y compris de certains évêques, que certains charismes ont fait leur temps. Ce n’est pas le cas : la Parole de Dieu ne passe pas de mode. Sauf si elle n’est plus témoignée. Il nous faut reprendre confiance dans l’action de Dieu.
NB: On sait que, depuis 1997, la Chandeleur est l’occasion pour l’Église de consacrer une journée d’action de grâces et de réflexion à la Vie consacrée. C’est en effet la fête de la Présentation de Jésus au Temple qui a été choisie par Jean-Paul II pour mettre à l’honneur ceux qui choisissent de donner leur vie au Seigneur.
Sainte Thérèse de Lisieux, dans son Carmel, souffrait pour les missions lointaines.On croyait “encore” à la Communion des saints.Il faut y revenir, sous peine de mort…
Même Rome peut se tromper! le nombre actuel de religieuses en France n’est pas de 6000, mais de 32542, ce qui représente bien une dimunution de l’ordre de 3500 en dix ans. Par contre, les thèmes abordés par Mgr Braz de Aviz dans son interview à l’Osservatore Romano (et dont vous ne parlez pas, hélas!) sont tout-à-fait pertinents
J’ai oublié la référence des chiffres que j’ai avancés:
http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/France/L-Eglise-de-France-conteste-des-chiffres-romains-sur-la-vie-religieuse-_NG_-2012-02-03-765078/%28CRX_ARTICLE_ACCESS%29/ACCESS_CONTENT