Révélée par le Forum catholique, diffusée également par Le Salon beige, la récente lettre de Mgr Mario Oliveri, évêque d’Albenga-Imperia en Italie, mérite assurément que l’on s’y arrête.
De quoi s’agit-il ? Tout simplement d’un sérieux coup de colère dont nous sommes peu habitués dans le monde clérical et singulièrement épiscopal, habituellement plus enclin à manier la langue de buis. Contrairement à nombre de ses confrères dans l’épiscopat, Mgr Mario Oliveri ne se cache pas devant la mauvaise volonté ou les refus de son « prebytérium ». Bien, au contraire !
Dans une lettre publique, disponible sur le site du diocèse, il reproche aux prêtres du diocèse d’Albenga-Imperia leur résistance dans l’application du motu proprio Summorum Pontificum. Face à ce texte pontifical qu’il avait pris la peine d’expliquer et de commenter dès septembre 2007, certains prêtres du diocèse sont accusés par leur évêque d’avoir une attitude de pensée et de cœur contraire à celle que devrait avoir tout prêtre catholique face au texte pontifical. D’après les traductions qui circulent actuellement sur Internet, Mgr Mario Oliveri insiste sur le fait que sa prise de position face au motu proprio était revêtue de sa pleine autorité d’évêque, en communion avec l’acte ainsi posé par le Saint-Père.
Cette prise de position mérite une grande attention puisqu’un évêque en appelle explicitement à son autorité de successeur des Apôtres en communion avec le Saint-Père et la tradition de l’Église. Il dénonce l’attitude des prêtres visés comme étant dictée par un aspect émotif et des raisonnements théologiques superficiels. Pour la première fois, semble-t-il, un évêque diocésain demande publiquement, au nom de son autorité épiscopale, la fin de l’obstruction sacerdotale à l’application de Summorum Pontificum.
Nous permettra-t-on de formuler un vœu ? Que cet exercice de l’autorité, que cette réhabilitation de l’autorité au service de la tradition liturgique, s’incarne aussi à Rome.
C’est bien tout le Probleme du desordre actuel de l’eglise sur terre.
1.Le pape ne parvient pas à faire appliquer ses consignes.
2.Les eveques “progessistes” ne tiennent aucun compte du pape.
3.Les pretres “progressistes”refusent d’obeir a leur eveque sur le respect du droit non progressiste.
Un franchisé Mc Donald n’imagine pas ne pas suivre
les instructions de son franchiseur.
Sachant que un franchisé a du investir toute son epargne pour pouvoir exploiter une franchise sur un territoire donné (exclusif).
Les Eveques n’ont rien investi a titre personnel en devenant Eveques et beneficient du patrimoine accumulé depuis des siecles par les croyants.
Saluons le courage et la pugnacité de Son Excellence Révérendissime Mgr Mario OLIVERI dont le souci constant est d’être un père attentionné pour ses prêtres et également un très bon pasteur pour les catholiques de son diocèse.