C’est la réflexion qu’a confiée le Père Dwight Longenecker dans un entretien à Catholic Online du 16 janvier dernier. Le Père Longenecker, né en 1947, est un ancien pasteur anglican converti au catholicisme en 1995 et devenu, quoi que marié et père de quatre enfants, prêtre catholique en décembre 2006 en application de la Pastoral Provision de Jean-Paul II. Il est, depuis le 1er août 2010, curé de la paroisse Our Lady of the Rosary de Greenville (Caroline du Sud), et rédige un blogue personnel fort intéressant.
Dans cet entretien, le Père Longenecker, après avoir évalué le nombre d’anglicans susceptibles de rallier les ordinariats permis par Anglicanorum Cœtibus, notamment celui qui vient de naître aux États-Unis le 1er janvier dernier, nous livre une réflexion d’intérêt
« Ce qui m’intéresse davantage que le nombre, c’est la possibilité que dans l’avenir que ces nouvelles églises anglo-catholiques puissent attirer un nombre significatif de protestants non anglo-catholiques. Je sais, de par mon expérience dans le christianisme évangélique, que beaucoup d’évangéliques traditionnels aspirent à une église liturgique, historique et traditionnelle. Ils auraient, pour de nombreuses raisons, des problèmes à entrer dans le courant principal de l’Église, mais pourraient tout à fait trouver dans une congrégation anglo-catholique un moyen commode d’entrer dans la pleine communion de l’Église catholique (…) Je crois que nous verrons que l’Ordinariat anglican servira de pont pour d’autres chrétiens protestants. Dès lors qu’il fonctionnera, des luthériens et des méthodistes de sentiment traditionnel et ayant du goût pour la liturgie peuvent très bien découvrir que le chemin le plus aisé pour entrer dans la pleine communion peut passer par l’Ordinariat anglican. »
Qu’à Dieu ne plaise!
@ Thierry
Qu’il plaise à Dieu ? Je ne comprends pas votre commentaire…
Voilà,une brèche ouverte. Bienvenue à tous ceux qui voudraient monter dans la barque de Pierre!