Si parmi les droits de la personne d’homme, le premier est le droit de naître – en ce qu’il fonde tous les autres –, la première des liberté, estime le cardinal Donald Wuerl, archevêque de Washington, D.C., est la « liberté religieuse ». Dans une lettre adressée aux fidèles de son archidiocèse, le 9 novembre, le cardinal signale l’initiative conjointe prise par la Conférence des évêques catholiques du Maryland (archevêché de Washington D.C., archevêché de Baltimore, évêché de Wilmington) de publier The Most Sacred of all Property : Religious Freedom and the People of Maryland (le plus sacré de tous nos biens : la liberté religieuse et le peuple du Maryland).
Après avoir rappelé les difficiles débuts de la liberté religieuse pour les catholiques dans la colonie du Maryland (depuis l’Acte de tolérance de 1649), puis la persécution violente contre les catholiques de la colonie à partir de 1692 et jusqu’à la Guerre d’indépendance (1772), et leur éviction de la vie publique, le cardinal dénonce les atteintes contemporaines à la liberté religieuse des catholiques par le gouvernement Obama : menace sur les centres catholiques d’aide aux femmes enceintes – menace heureusement jugée inconstitutionnelle dans le Maryland –, la rupture par le District de Colombia de tout lien avec Catholic Charities au motif du refus de ces dernières de prendre en compte le “mariage” homosexuel, l’obligation faite par le ministère fédéral de la Santé aux organismes catholiques de santé de procurer des moyens contraceptifs (et donc abortifs dans le cadre de la “pilule du lendemain”) ou encore la stérilisation… Autant de tentatives ou d’actes qui tentent de rogner le libre exercice de la religion catholique, en violation du célèbre Premier Amendement de la Constitution des États-Unis. Les relations entre l’État et l’Église catholique aux États-Unis se tendent…
Merci, monsieur le cardinal, de défendre la liberté humaine. Car le cardinal Wuerl lutte et nous devrions tous lutter pour les droits fondamentaux de l’homme. La liberté religieuse est le droit pivot, le “papier tournesol” des droits de l’homme, car “l’homme dépasse infiniment l’homme”, il a donc la liberté de croire ou de ne pas croire. Le droit à la vie est la condition de tous les autres droits, mais ce droit est fondé sur le caractère transcendant (d’un ordre supérieur à celui de la nature) de l’homme.
Thank you, master cardinal, to defend human freedom. Because you fight, and we should all fight, for the fundamental human rights.