Sur son blogue, la journaliste de La Croix écrit :
Discuter de Vatican II. Après tout, pourquoi pas ? Sans doute a-t-on trop longtemps considéré ce concile comme « Le » concile, une sorte de monument intouchable, sacré, paré de toutes les vertus, qui aurait transformé une Eglise obscurantiste en une Eglise aux lendemains qui chantent. C’est qu’il a représenté beaucoup pour toute une génération, qui a fini, malgré elle, à faire un dogme d’un concile qui justement, n’introduit pas de nouveaux dogmes…Donnant ainsi raison, bien involontairement, aux critiques des intégristes. Mais cinquante ans se sont passés, et les générations actuelles n’ont plus le même lien affectif à l’évènement. Raison de plus pour profiter de cet anniversaire, et revisiter les textes, voir ce qu’ils apportent, et ce qu’ils n’apportent pas, les confronter, examiner les différents niveaux d’autorité. Discuter Vatican II, sans à-priori, le jeu en vaut la peine… Qui sait ? On pourrait même alors découvrir qu’on est loin d’en avoir épuisé toutes les richesses…
Comme l’écrit Denis Crouan :
Isabelle de Gaulmyn omet soigneusement de relever que les premiers qui se sont opposés au Concile et ont accentué la crise n’ont pas été les lefebvristes mais les membres influents d’une très large partie du clergé français, évêques y compris. On relira ce qu’écrivait Mgr Gaidon – et d’autres – à ce sujet. Mais ça, ce sont des choses qu’il ne faut pas dire quand on est journaliste à « La Croix »…
En (re)lisant le Concile, Isabelle de Gaulmyn pourra y découvrir certaines réalités, comme le fait que le latin et le grégorien doivent avoir la première place dans la liturgie ou que le sens de l’autel y est absent…