C’est le titre donné à une publication du Courrier de Rome et qui est signé par Mgr Brunero Gherardini. Cette plaquette de 112 pages fait suite à son livre Le Concile Vatican II, un débat à ouvrir et qui avait été édité par les Franciscains de l’Immaculée. Mgr Gherardini revient, bien sûr, sur les critiques qui lui ont été adressées après la parution de son livre, mais surtout il repose le problème de la discussion et du débat qui n’ont pu vraiment avoir lieu et qu’il souhaite encore au sujet, non d’abord de son propre ouvrage, mais du Concile Vatican II.
Selon lui le débat pas eu lieu :
« parce qu’on a préféré continuer une interprétation commune infiniment plus commode, qui pourtant n’était pas, et ne pouvait pas être, la véritable herméneutique conciliaire. Il y avait chez elle trop de choses fausses, préjugées, et non documentées. En fait, cette interprétation commune considérait le Concile soit tout dans un sens, soit tout dans l’autre. C’est-à-dire :
– Soit comme l’aboutissement d’un travail incessant qui, sous l’action illuminatrice, délicate et en même temps sûre de l’Esprit Saint, actualise la Tradition de toujours dans “l’aujourd’hui de l’Église” ;
– Soit comme la révolution, qui bouleverse inexorablement le passé, pour mettre finalement l’Église au pas de la réalité en cours.
De ce fait, Mgr Gherardini demande encore et toujours l’ouverture de ce débat qui ne conduirait pas, selon lui, à un schisme, mais à une interrogation « sur la nature et les limites de Vatican II ».
50 ans après le Concile, celui-ci mérite bien cette interrogation et une prise de position du magistère sur ces deux points.
On trouvera une présentation de cet ouvrage sur le site de DICI.
On peut trouver le nouveau livre de Mgr Gherardini auprès du Courrier de Rome, BP 10156, 78001 Versailles Cedex au prix de 14€ franco.