On savait déjà que l’avortement chimique, réalisé avec la RU 486, entraîne plus de complications. Une étude menée en Angleterre révèle que les femmes qui ont subi un avortement, loin de préférer l’avortement « médical », réputé plus « sûr » et moins stressant, font part de davantage de problèmes médicaux et de plus de problèmes psychiques après avoir avoir avalé les comprimés et ressenti le passage de leur enfant mort.
L’étude portait sur des femmes ayant subi des avortements entre 13 et 20 semaines de grossesse, interrogées après l’intervention, puis (pour 66 % d’entre elles) deux semaines plus tard. Au Royaume-uni, l’avortement chimique est autorisé jusqu’à la 24e semaine…
Celles ayant subi un avortement chirurgical ont répondu que la procédure n’était pas pire que ce à quoi elle s’étaient attendues, contre un peu plus de la moitié de celles ayant subi un avortement chimique. Mêmes proportions à peu près pour celles à qui on demandait si elles étaient prêtes à recommencer : celles ayant subi un avortement chirurgical ont répondu oui, les autres non, pour moitié.
De même les répercussions psychologiques (à court terme, précise l’étude de Teresa Kelly et autres à l’université de Newcastle) étaient moins fortes après un avortement chirurgical : celles qui avaient perdu leur enfant « à domicile » après avoir pris les pilules abortives ont été nombreuses à faire état de « pensées non désirées » et de cauchemars…
L’avortement chimique est également associé à plus de douleur et d’hémorragie.