Alors que les établissements d’enseignements supérieurs labellisés “catholiques” se portent plutôt bien (plus de 750 000 étudiants – 60 % d’augmentation entre 1980 et 2005 – une quinzaine de
nouveaux “colleges” ou universités ouverts depuis 1980), le système scolaire (primaire et secondaire) est en piteux état.
Pour l’année scolaire 2008/2009, l’école catholique accueille un peu moins de 2,2 millions d’élèves (ils étaient 2,3 millions en 2006/2007), c’est-à-dire deux fois moins qu’en 1965 qui fut
l’année record. On compte aujourd’hui un peu moins de 7 300 établissements scolaires, soit 1 300 de moins que dans les années 1990…
Cette lente érosion de l’école catholique est préoccupante, on pourrait même qualifier ce phénomène de crise, mais ce sujet d’importance n’est pas au programme de la session d’automne de la
Conférence épiscopale des États-Unis qui se réunit du 16 au 19 novembre à Baltimore (Maryland) et dont je reparlerai demain.
Si l’école catholique disparaissait, il en coûterait chaque année 20 milliards de $ à l’État fédéral (et/ou aux États de l’Union) pour la remplacer…