Un article publié le 26 juillet par le New Scientist évoque les travaux de chercheurs japonais de l’Université de Tokyo qui sont en train de créer un microprocesseur microfluidique pour faciliter la première étape de la fécondation artificielle.
Il s’agit d’automatiser le processus afin que les embryons obtenus in vitro ne soient plus abîmés par le liquide de culture qu’on utilise aujourd’hui, et qui les rend moins résistants que les embryons conçus naturellement, in vivo. L’équipe de Teruo Fujii a construit un « laboratoire sur un microprocesseur » de 2x2x0,5 mm où 20 œufs peuvent être fécondés et croître jusqu’à la phase d’implantation, dans un environnement où se développent également des cellules d’endomètre.
Les expériences menées sur des souris montrent un meilleur taux de développement d’embryons et un meilleur taux de développement des embryons obtenus, une fois implantés.
En attendant des expériences sur des embryons humains plus tard cette année, les chercheurs ont fait observer que l’automatisation réalisée, ajoutée à l’automatisation du traitement des ovules et du sperme en vue de la fécondation, actuellement à l’étude, permettra des applications comme l’obtention d’animaux génétiquement modifiés, de cellules souches et de clones.
C’est en tout cas un premier pas vers l’obtention de l’utérus artificiel.