En mai 1996, sept religieux catholiques français du monastère de Tibéhirine, en Algérie, sont enlevés par des hommes en armes. Deux mois plus tard, on retrouve leurs têtes, mais pas leurs corps. Les autorités algériennes désignent le GIA (Groupe islamique armé) comme responsable du massacre. En 2009, un général français en poste à Alger au moment des faits affirme que les moines ont en réalité été victimes d’une bavure de l’armée algérienne. Romain Icard a retrouvé de nombreux acteurs de l’époque. Les interviews de proches des victimes, d’islamistes et d’anciens des services secrets français et de l’armée algérienne éclairent d’un jour nouveau ce septuple meurtre jamais élucidé…
Thibaud COUPRY
Une version qui, à mon avis, ne tient pas la route : celle selon laquelle les sept moines auraient été tués par un tir de mitrailleuse depuis un hélicoptère. Ce qui expliquerait que les autorités algériennes n’auraient pas restitué les corps criblés de balles. Il est très surprenant qu’aucune des sept têtes n’ait reçu d’impact …