Coup de gueule de l’ancien patron de Reporters sans frontière contre un laboratoire suisse qui fabrique des crèmes anti-rides à base de foetus humain. C’était lundi 19 avril à 18h55 dans l’émission “On refait le monde” sur RTL :
“Je suis tombé sur cette information en lisant Le Parisien et j’en ai été, pour tout vous dire, complètement bouleversé, complètement scandalisé. Qu’on fabrique un antiride à partir de foetus humains me semble, je pèse mes mots, tout à fait monstrueux. On connaît les vertus régénératrices des cellules des foetus puisqu’on les utilise pour les grands brûlés par exemple. Mais qu’il y ait des gens en Suisse, qu’il y ait une entreprise dont je tairais le nom pour ne pas leur faire de publicité, qui récupère ces cellules à la suite d’un avortement, pour gommer les rides de personnes inquiètes des ravages du temps me donne la nausée, me donne envie de vomir. Et je comprends qu’aux Etats-Unis où ce produit est en vente, comme en Europe où on peut se le procurer via Internet, des associations se mobilisent. Elles sont catholiques, elles se battent généralement contre l’avortement, c’est leur affaire. Mais sur ce point, elles ont raison ! Il me semble qu’une société qui confond tout, qui est prête à tout pour les caprices de quelques uns, est une société qui se dégrade, qui se corrompt, qui se meurt. Qu’on fasse ainsi de l’argent parce qu’il s’agit bien de cela, me révolte. Quitte à passer pour un vieux réac’ et un vieux con, il me semble qu’il y a des choses qui sont sacrées, avec lesquelles on n’a pas le droit de jouer. C’est une sorte de profanation, rien de moins.”
Des propos courageux et politiquement incorrects. Ce ne sont pas les premiers :
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Arthur Leroy