Nature liturgique de ce jour.
Jour de très grand deuil où l’Église s’attarde auprès du tombeau du Seigneur, méditant sa Passion et sa mort, s’abstenant du sacrifice de la messe, l’autel étant dénudé. Ce caractère de deuil ressort aussi de la prolongation de l’abstinence et du jeûne quadragésimal jusqu’à minuit du Samedi saint. (Décr. 16 nov. 1955, n° 10).
En fait, le Samedi saint n’est pas jour de jeûne et d’abstinence dans la plupart des diocèses, les Ordinaires ayant usé des facultés de dispense que leur donne le décret du 28 janvier 1949 de la S. C. du Concile.
2. Horaire de l’Office divin.
1° Lorsqu’on dit l’office au choeur ou en commun :
Matines et Laudes se disent le matin à une heure convenable. À la fin des Laudes — et après toutes les autres heures — on dit l’antienne Christus factus est, le Pater (en silence) et l’oraison Concede, dont on dit la conclusion en silence.
Les Petites Heures sont célébrées à l’heure convenable.
Les Vêpres se disent après midi, à l’heure habituelle : on prend celles du Jeudi saint, dont on change la première antienne et l’antienne du Magnificat. Les Complies sont omises.
2° Dans la récitation privée :
On s’acquitte des heures canoniales comme il vient d’être dit, mais en ajoutant Complies : après la confession et l’absolution, on commence aussitôt les psaumes du dimanche, puis on dit le Nunc dimittis, le Pater et l’oraison Visita, quæsumus.
L’Office du jour de Pâques.
La Veillée pascale tient lieu d’office nocturne. Les Laudes sont chantées après les ablutions de la messe de la Résurrection. L’Office continue ensuite avec Prime. Mais ceux qui n’assisteraient pas à la veillée pascale sont tenus de dire Matines et Laudes comme au Bréviaire.
On trouvera davantage d’explications sur le site Cérémoniaire qui doit être consulté pour tout ce qui concerne les détails des cérémonies en fonction des livres liturgiques.