Enquête et analyse

L’offensive des néo-bugniniens : Golias confirme le rôle de Mgr Scicluna, homme de confiance du cardinal Levada

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Vérité et popularité
Commentaires (7)
  1. LETTERI Gerard dit :

    UN TERME CHOQUANT…

    J’aimerais, quand meme , faire remarquer que le terme de “néo-bugninien” est choquant ! Mgr Bugnini , prelat tres douteux et contestable , a été “remercié” en son temps, comme il convenait , par S.S Paul VI lui meme !
    Traiter les partisans d’un encadrement du Motu Proprio comme LLEERR NNSS Rouco Varela , Cazinares ou Levada est proprement innaceptable….
    Quant à Mgr Scicluna , c’est un homme remarquable porteur de grandes esperances , comme nous aimerions en avoir beaucoup à la tete des dioceses francais

    Gerard LETTERI

  2. LETTERI Gerard dit :

    Il faut lire dans mon commentaire: “En” traiter ( du terme de néo-bugninien )les partisans d’un encadrement etc… etc….

    Gerard LETTERI

  3. fauche gérard dit :

    Merci d’avoir souligné qu’il fallait accorder notre crédit à Golias “avec modération” !
    C’est effectivement sage…

  4. Kris Vancauwenberghe dit :

    Il existe une génération néobugninienne mais Mgr Scicluna en est-il? C’est un prélat relativement classique mais violemment “antitridentin”. Un peu comme les cardinaux Lustiger et Vingt-Trois, ou Rouco (Madrid) ou Errazúriz (Santiago du Chili), par exemple. Les traditionalistes n’ont-ils pas tendance à étiqueter “bugninien” toute personne opposée à l’usus antiquior?

    Par ailleurs, ces mentions répétées du nom de Mgr Scicluna peuvent laisser sceptique. En quoi le promoteur de justice de la CDF est-il concerné par Summorum Pontificum? Vous dites qu’il est un “homme de confiance” du cardinal Levada. C’est sans doute de ce côté-là qu’il faut aller chercher. Le cardinal Levada s’est souvenu qu’il était président en titre de la commission Ecclesia Dei et a décidé de contrecarrer l’instruction préparée par son secrétaire, Mgr Pozzo. Simplement, il a demandé à Mgr Scicluna de faire le travail. C’est un hypothèse nettement plus probable que celle de Mgr Scicluna promoteur de justice se mêlant de ce dossier qui ne le concerne pas. Et, le cas échéant, ce serait une manoeuvre habile de la part du cardinal Levada: il reste en arîère-plan et fait passer la pilule par l’intermédiaire d’un homme apprécié pour son (réel) courage dans la lutte contre les crimes sexuels.

    Moralité de l’histoire: était-il bien inspiré de mettre à la tête d’Ecclesia Dei un cardinal opposé mordicus à l’usus antiquior et qui, lors de son épiscopat à San Francisco, a refusé toutes – toutes – les demandes de messes “indult de 1988”?…

  5. Jean Ferrand dit :

    Je rappelle pour mémoire que “Annibale Bugnini, né le 14 juin 1912 à Civitella del Lago (commune de Baschi en Ombrie, Italie) et décédé le 3 juillet 1982 à Rome, était un évêque catholique, membre de la Congrégation des missions. Proche ami de Paul VI, il fut le principal organisateur de la réforme liturgique de 1970 et de la publication du missel romain rénové.” (Wikipédia).

    Mgr Bugnini fut consacré évêque des mains de Paul VI lui-même. J’ai du respect pour sa mémoire. Il a accompli – efficacement – le travail qu’on lui demandait de faire.

  6. Kris Vancauwenberghe dit :

    M. Ferrand, là vous m’en bouchez un coin. Mgr Bugnini se serait bien acquitté de sa tâche? Dans ce cas, il faudra admettre qu’on lui avait donné un mandat de démolition. Si vous pensez qu’on lui avait donné mandat pour faire du bon travail, alors il a trahi son mandat. En tout cas, c’était un personnage plus que douteux. Les témoignages abondent à ce sujet. Et à lire ce que l’intéressé lui-même a écrit dans ses mémoires et dans nombre d’articles, on est peu édifié. Dieu ait son âme, mais de là à lui dédier une oraison funèbre…

  7. Jean Ferrand dit :

    J’ajoute que, de mon point de vue, l’analyse de Golias me paraît objectivement assez juste. En tous les cas elle confirme bien les craintes que l’on avait pu nourrir ou les informations que l’on avait pu glaner jusque là. On verra bien ce que le Saint Père finalement décidera. Je me soumets par avance à sa volonté, comme étant celle du Vicaire du Christ.

    En tous les cas ça m’étonnerait beaucoup qu’il revienne sur les concessions ou les avantages de Summorum Pontificum. Je prie (en carême) à cette intention.