Observateur attentif de l’actualité religieuse, et historien, Yves Chiron vient de consacrer le dernier numéro de sa « lettre d’informations religieuses » Aletheia à « la “réception” de Vatican II ou herméneutique d’une herméneutique ».Il relève tout d’abord plusieurs ouvrages qui traitent de la « réception » de Vatican II comme La Réception du deuxième concile du Vatican dans l’Église catholique allemande sous le pontificat de Paul VI, et plus particulièrement dans le diocèse de Limbourg de Olaf Hahn ou La réception du concile Vatican II du jésuite canadien Christoph Theobald. Il signale les différents travaux de Joseph Ratzinger jusqu’à son célèbre discours à la curie romaine du 22 décembre 2005. Enfin il présente aussi la publication des actes dans la Revue thomiste d’un colloque organisé par les Dominicains de Toulouse sur « Vatican II, rupture ou continuité ? Les herméneutiques en présence ».
À ce sujet, il signale le long avant-propos du Père Emmanuel Perrier qui estime que Vatican II « fut non pas seulement l’occasion mais véritablement à l’origine du conflit entre “rupture” et “continuité” », analyse développée par Mgr Francis Frost qui montre qu’avec Vatican II « on est passé d’une problématique de “développement de la doctrine” (au sens que Newman donnait à cette expression) à une démarche herméneutique, un “processus de reformulation de ce qui était déjà formulé ».
Enfin Yves Chiron évoque le livre de Mgr Gherardini, remarquant que ce livre « a soulevé différentes interrogations relatives à certains textes conciliaires. Il terminait son étude critique par une “supplique” au Pape où il demandait “une solennelle et si possible définitive mise au point sur le dernier Concile ». Il note à ce sujet la publication d’une « étude critique » de ce livre par le Père Basile Valuet dans La Nef, dont la « version longue » publiée sur Internet, est qualifiée par Yves Chiron de « plus acerbe ».
Le Concile Vatican II fait donc débat aujourd’hui encore et certains estiment qu’il faut pour le moins une réévaluation de ces textes ou une mise au point de l’autorité suprême le concernant.
Paradoxalement, le texte du Père Basile en est une preuve, c’est dans certains milieux considérés comme traditionalistes que le méfiance à l’égard du débat sur Vatican II est le plus grand. Pourtant, comme le note Yves Chiron, en présentant le congrès qui aura lieu prochainement à Rome sur ce sujet (et dont j’ai déjà parlé), celui-ci « rassemblera des théologiens, dont certains très proches du Pape, des membres de la curie et des historiens » dont Yves Chiron lui-même. L’herméneutique de Vatican II, tabou en France et possible à Rome ? La question, c’est jusqu’à quand ?
Observateur attentif de l’actualité religieuse, et historien, Yves Chiron vient de consacrer le dernier numéro de sa « lettre d’informations religieuses » Aletheia à « la “réception” de Vatican II ou herméneutique d’une herméneutique ».Il relève tout d’abord plusieurs ouvrages qui traitent de la « réception » de Vatican II comme La Réception du deuxième concile du Vatican dans l’Église catholique allemande sous le pontificat de Paul V, et plus particulièrement dans le diocèse de Limbourg de Olaf Hahn ou La réception du concile Vatican II du jésuite canadien Christoph Theobald. Il signale les différents travaux de Joseph Ratzinger jusqu’à son célèbre discours à la curie romaine du 22 décembre 2005. Enfin il présente aussi la publication des actes dans la Revue thomiste d’un colloque organisé par les Domincains de Toulouse sur « Vatican II, rupture ou continuité ? Les herméneutiques en présence ». À ce sujet, il signale le long avant-propos du Père Emmanuel Perrier qui estime que Vatican II « fut non pas seulement l’occasion mais véritablement à l’origine du conflit entre “rupture” et “continuité”, analyse développée par Mgr Francis frontiste qui montre qu’avec Vatican II « on est passé d’une problématique de “développement de la doctrine” (au sens que Newman donnait à cette expression) à uen démarche herméneutique, un “processus de reformulation de ce qui était déjà formulé ».Enfin Yves Chiron évoque le livre de Mgr Gherardini, remarquant que ce livre « a soulevé différentes interrogations relatives à certains textes conciliaires. Il terminait son étude critique par une “supplique” au Pape om il demandait “une solennelle et si possible définitive mise au point sur le dernier Concile ». Il note à ce sujet la publication d’une « étude critique » de ce livre par le Père Basile Valuet, dont la « version longue » publiée sur Internet, qualifiée par Yves Chiron de « plus acerbe ». Le Concile Vatican II fait donc débat aujourd’hui encore et certains estiment qu’il faut pour le moins une réévaluation de ces textes ou une mise au point de l’autorité suprême le concernant. Paradoxalement, le texte du Père Basile en est une preuve, c’est dans certains milieux considérés comme traditionalistes que le méfiance à l’égard du débat sur Vatican II est le plus grand. Pourtant, comme le note Yves Chiron, en présentant le congrès qui aura lieu prochainement à Rome sur ce sujet (et dont j’ai déjà parlé), celui-ci « rassemblera des théologiens, dont certains très proches du Pape, des membres de la curie et des historiens » dont Yves Chiron lui-même. L’herméneutique de Vatican II tabou en France et possible en France ? La question, c’est jusqu’à quand ?
16 décembre 2053 On vient de former la 56 eme commision pour discuter de l’herméneutique du sens du sens du sens du sens de la réforme de la 58 eme réforme revue et relue à la lumière du Concile V 2.On pense aboutir à la composition d’un groupe d’études qui donnera le sens d”‘herméneutique”.Alleluia
Pour Senex :
et oui, pas facile, mais possible !
nous pouvons même penser qu’il y aura une solution avant 2053.
Bjr à tous ceux qui cherchent la Vérité pour… la trouver (car des chercheurs qui cherchent, on en trouve à foison, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche).
Qu’est-ce que “l’herméneutique de continuité” ? Notre-Seigneur emploie des paraboles dans l’Evangile, car la méthode est un raccourci merveilleux pour faire accéder les âmes simples et droites à l’essence de la vérité.
Voici ma parabole concernant “l’herméneutique de continuité” :
Imaginez un mourant de soif dans le désert. Le pauvre malheureux se traîne déjà sur le sable, sous les rayons implacables d’un soleil atrocement brûlant. Il n’a déjà plus la force de marcher, il se traîne sur le sable brûlant. Relevant péniblement la tête, il voit tout-à-coup à l’horizon, là-bas, au loin, une nappe d’eau qui scintille, qui miroite à ses yeux éblouis, qui verdoie et qui poudroie aurait dit soeur Anne… Dans un élan enthousiaste, il rassemble ses dernières forces, se relève et court en titubant vers la nappe d’eau qui miroite et qui poudroie, qui, que, etc. Malheur ! Au fur et à mesure qu’il avance vers elle, il se rend compte qu’elle S’ELOIGNE A PROPORTION. Et soudain, il comprend, s’affaisse sur le sable, et, comme il est chrétien, s’apprête à mourir courageusement en union avec le Christ sur la Croix.
Voilà. Fin de la parabole. C’est ça, “l’herméneutique de continuité” : un mirage attisé et entretenu par l’illusion.
Quant à moi, je crois que nous sommes aux temps de la fin, ce qui signifie que l’Eglise vit la Passion du Christ, sainte Passion qu’elle réplique, en épouse immaculée, pour ainsi dire en décalcomanie présentement. “[L’Eglise] est faite péché pour notre salut” (II Cor. V, 21). Ayant beaucoup réfléchi sur ces sujets, j’en ai fait quelques livres qui pourraient intéresser, je pense, les lecteurs qui sont des chercheurs qui espèrent trouver. Je rassure tout-de-suite : je ne suis pas sédévacantiste, laquelle thèse est le fait de trouveurs qui n’ont pas cherché, ils ont “trouvé” avant de chercher véritablement… J’ai mis tous ces livres sur Internet, car, en tant que chercheur qui trouve, je ne peux intéresser PERSONNE, sauf évidemment des chercheurs qui espèrent trouver, et qui sont rarissimes de nos jours. Voici le lien :
http://www.fatima.be/fr/editions/avm/index.php
La thèse que je développe dans ces livres est celle de LA PASSION DE L’EGLISE.
On peut m’en écrire à l’adresse courriel suivante : vmorlier@club-internet.fr
“La Réception du deuxième concile du Vatican dans l’Église catholique allemande sous le pontificat de Paul V,”
Je croyais que c’étair Paul VI. Me trompé-je de siècle ?
“Paradoxalement (…), c’est dans certains milieux considérés comme traditionalistes que le méfiance à l’égard du débat sur Vatican II est le plus grand”. Paradoxal en un sens, guère étonnant en un autre. Certaines personnes et organisations du monde Ecclesia Dei (je dis bien “certaines”, pour ne pas mettre tout le monde dans le même sac) ressentent comme un besoin de se faire pardonner leurs crimes tradis passés et confessent donc, avec un enthousiasme que personne ne leur réclame, un conciliarisme aigu. C’est analogiquement le zèle d’hypercorrection des anciens bourgeois qui, repentis, professent un socialisme sourcilleux et s’accusent proactivement de leurs crimes impérialistes passés.
Dommage pour des intellectuels de cette carrure. Il serait plus fécond pour le bien de l’Eglise d’accepter d’ouvrir la réflexion que demande Mgr Gherardini, et qui a commencé à être ouverte par le Saint Siège lui-même (le décret du 21/01/09 parle de “necessari colloqui” sur les “questioni ancora aperte”, et reconnaît ainsi que Vatican II est une question encore ouverte, dont il est nécessaire de discuter).