Je ne le découvre qu’à l’instant, mais je ne résiste pas au plaisir d’en parler, en raison du lieu hautement symbolique où les choses se sont passés. Les Chanoines réguliers de Saint-Jean de Kenty, une jeune congrégation américaine, se sont rendus du 8 au 11 septembre dernier à Fatima au Portugal. Ce pèlerinage, qui n’a rien d’exceptionnel en lui-même, a servi également à présenter très longuement le missel de 1962, ses rubriques, son histoire et sa spiritualité, à un public comme de prêtres, de religieux et de religieuses ainsi que de laïcs. Outre cette explication sur le missel, les Chanoines ont axé leurs interventions sur le sens de l’herméneutique de la continuité, chère au pape Benoît XVI.
Très intéressant également, ces interventions ont également offert l’occasion de parler du rite de Braga et de le célébrer. En vigueur dans l’archidiocèse de Braga, dans le nord du Portugal, ce rite, qui remonte au VIe siècle, n’a donc pas été atteint par la limite des deux cents ans énoncée par le pape Pie V lors de l’unification de la liturgie latine.
Pendant l’ELEVATION du PRECIEUX SANG, la pale ne doit pas rester sur le calice !
Le clou de cette première réunion sur le Motu Proprio au Portugal, a été la Sainte Messe dans la Basilique extraordinaire formulaire autel Mor de Notre-Dame du Rosaire de Fatima. Être la première messe, selon le Missel de 62 ans, à se tenir depuis la réforme liturgique, en pleine communion avec le Souverain Pontife au Sanctuaire – Autel du Monde!
Nous prions pour le renouveau spirituel de mon pays bien-aimé!
Fotos: http://sanctamissaportugal.wordpress.com/2010/09/20/santa-missa-na-basilica-de-nossa-senhora-do-sacratissimo-rosario-de-fatima/
Ce cas est correcte. C’est un rite de Braga différences en ce qui concerne le rite romain. La pale reste sur le calice por l’elevation.
Remond a des conceptions bien romano-romaines!
Merci à Rúben d’avoir justifié l’usage de Braga.
Remond, les usages sont très divers de par le monde. Vous seriez surpris de voir, par exemple, le nombre d’offertoires où le pain et le vin sont offerts et élevés ensemble, avec une seule prière. Le rite romain a adopté, par emprunts à d’autres traditions latines, un offertoire très détaillé mais ce n’est pas le cas de tous les rits traditionnels d’Occident. Par comparaison, si on va chercher dans le rite arménien, le diskos (patène) reste sur le calice et est élevée en même temps que lui lors de la prothèse.