Bien en dehors de moi, mon enquête
sur le cas de la paroisse de Montfort-l’Amaury, enquête qui faisait suite à la première action du DALE, a été diffusée largement par courrier électronique. Elle a suscité un certain émoi parmi
les paroissiens de Montfort-l’Amaury qui trouvent, pour certains, que j’en veux à leur curé.
Je suis heureux ici de démentir cette assertion. Je n’en veux pas au curé de Montfort-l’Amaury, ni aux paroissiens de Montfort-l’Amaury. Je trouve seulement – et
mon enquête l’a prouvé – que cette paroisse, qui aurait pu être un bon exemple de réussite du Motu Proprio, voit une situation pourrir parce que le curé, excellent homme aux dires de tous, mais
timoré, n’arrive pas à faire face à la double pression des « laïcs engagés » et de l’évêché.
Le Motu proprio lui donne le droit de célébrer selon l’antique usage, sans demander la permission à personne. Puisqu’il y avait des demandes, il lui suffisait de le
faire ou de le faire faire. Qu’il ne s’étonne pas après des réactions et des enquêtes à son sujet.
Pourquoi refuser une messe traditionnelle quand on accepte comme première messe de Noël une célébration avec batterie ? Pourquoi laisser dire par certains de
ses paroissiens, comme je l’ai entendu ces jours derniers, que ceux qui veulent la messe ancienne peuvent aller à Versailles. Soit près de 50 Kms aller/retour. Franchement, je n’aimerais pas être
un fidèle tradi à Montfort l’Amaury. La charité y est à sens unique.