Mgr Gueneley, évêque de Langres a donc
démenti (voir ICI) ses propos peu charitables contre ses confrères dans l’épiscopat accusés
d’être trop favorables au Motu proprio Summorum pontificum et donc au Pape. Son service de communication assure qu’il n’a jamais dit des choses aussi abominables.
Paix liturgique (ici), à l’orgine de cette affaire, maintient que des témoins ont bien entendu
les propos de Mgr de Langres. Selon ces témoins, mais il faudrait vérifier pour en être certain, Mgr de Langres aurait été plus loin, utilisant un vocabulaire que la courtoisie, pour ne pas
parler de la charité chrétienne, récuse sans aucun doute.
Il faut dire que les propos de Mgr Gueneley ont fait le tour de la France et qu’ils ont même traversé les frontières. Peut-être même sont-ils arrivés jusqu’à Rome ?…
Bien sûr, en public, les évêques accusés par Mgr de Langres disent que tout va bien et que ces propos n’ont pas été tenus. Ils veulent croire que la communion épiscopale tient encore. Or, elle a
été fissurée. Non seulement par la déclaration de Mgr de Langres, mais aussi par le discours de Mgr Vingt-Trois contre Mgr Rey.
De son côté, Golias confirme les affirmations de Paix liturgique et accuse Mgr Gueneley de manquer de courage :
« « Monseigneur Gueneley, de retour de Lourdes, me charge de vous dire qu’il n’a pas tenu les propos qui lui sont attribués ». Il s’agit d’un bien vilain mensonge Monseigneur.
En plus par personnes interposée. Alors que les propos du prélat ont des témoins dignes de foi. (…) Le courage serait-il donc inconciliable avec la dignité épiscopale ?
»