Le député socialiste Patrick Roy a interpelé cet après-midi le ministre de la culture et de la communication Frédéric Mitterand, estimant que cette musique souffrait d’un certain « mépris » et a revendiqué « le droit d’écouter des groupes délicieux comme Mass hysteria et Metallica ». Le député a ensuite fustigé « les propos d’un autre temps, profondément violents, diffamatoires et blessants » tenus par Phillipe de Villiers et Christine Boutin qui se sont vivement opposés au festival ces derniers jours, propos lui rappelant « les heures sombres de l’histoire européenne » (sic).
Invité à donner son avis sur la question, Frédéric Mitterrand a répondu avec ironie. « Des affiches illustrant la mythologie associée à cette musique susciteraient un certain émoi, a déclaré le ministre à propos de la campagne de communication du festival. Et le bruit court selon lequel le doux pays du Puy du Fou deviendrait le gouffre à Lucifer. Allons, il faut raison garder ! »
« Comprenant que cette expression artistique puisse heurter certains », Frédéric Mitterrand a ensuite rappelé qu’« il n’appartient pas à un ministre de prendre position sur le bien-fondé de cette programmation ».
Il n’est ici pas question de goût musical mais d’incitations à la haine contre une partie de la population en raison de ses convictions religieuses. Tout le monde sait que si les propos tenus par certains groupes métal contre les chrétiens durant le Hellfest, l’avient été contre les juifs, le festival aurait été interdit depuis longtemps. Une nouvelle fois, un membre du gouvernement abandonne tout bon sens, méprise ses électeurs et s’aligne sur l’antichristianisme de la gauche…
Thibaud COUPRY