C’est un à festival d’énormités qu’ont assisté les participants de la journée Enjeux et question du 19 mai, consacrée à ce sujet : “Le mariage, hier, aujourd’hui, demain. La question des divorcés-remariés”. Mme Michèle Clavier, théologienne à la faculté de Théologie de Lille, a fait des déclarations époustouflantes :
Au premier millénaire chrétien, le mariage n’est pas un sacrement.
Notre liste de sacrements date du XIIème siècle. Les chrétiens, disciples de J-C, baptisés ne vivent pas “n’importe quoi”, mais la vie du couple et la sexualité ne fait pas objet d’attention développée de la part de l’Eglise. […]Au moyen-âge, 12è, s’établit une liste de 7 sacrements, dont le mariage. Cela peut étonner dans la mesure où la sexualité n’étant pas très bien considérée par l’Eglise. Pouvait-il y avoir matière à sacrement ? La première justification qui apparaisse est de maitriser la sexualité, le mariage étant tout au plus justifié par la procréation : “pour faire des enfants”. Il reste défini par le consentement des époux. […]
Troisième millénaire chrétien :
L’évolution heureuse est de considérer Le mariage comme une grâce.
Avec le concile Vatican II, cette réflexion est développée, un nouveau rituel institué .
Le code canonique de 1917, est révisé 1983. Il définit le mariage en reprenant le décret Tam etsi. (canons1108 ; à 1112). Dans certaines conditions, un laïc peut être le témoin officiel. En France la conférence épiscopale de France ne l’a pas demandé et donc ce canon ne s’applique pas chez nous. Avec Vatican II et, un peu avant lui, Pie XI encyclique Casti connubilii, 1930 : le bien des conjoints passe avant la procréation.
Sic.