Les nombreuses “photos du jour” publiées sur ce blogue viennent illustrer soit la défaillance de nos pasteurs en matière de liturgie, soit au contraire, leur respect pour le culte divin. Je publie le plus souvent ces photos sans commentaire, estimant ces derniers superflus, l’image parlant d’elle-même. Néanmoins, un petit ouvrage arrive à point nommé sur ce sujet sensible. Les catholiques du bout du banc sont les victimes, après Notre-Seigneur, de ces liturgies bâclées, ridicules, “spectacles”, qui ont fait fuir bon nombre de chrétiens de l’Eglise.
Les éditions Artège viennent de traduire le nouveau livre de Mgr Nicolas Bux sous le titre « La foi au risque des liturgies », alors que le titre original est bien plus explicite : « Come Andare a Mesa et non perdere la fede » (Comment aller à la Messe sans perdre la foi). Mgr Bux, consulteur de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, professeur de liturgie et de théologie sacramentaire et consulteur au Bureau des Célébrations liturgiques du Souverain Pontife, aborde notamment le problème de la construction des églises, que ce blogue a relayé (cathédrales de Créteil, Evry, Rodez, Viviers, églises des Lilas, Vaulx-en-Velain, saint Louis de Fontaines sur Saône, Courbevoie…), dans un chapitre intitulé “Une église qui ressemble… à une église” et qui débute par ce sous-titre : “La maison de Dieu n’est pas un hall de gare“. Extrait :
L’église est un temple et non une salle, un hall. Le plan en croix grecque latine rappelle que l’édifice est le signe du corps du Christ qui y est contenu. On emploie aussi le terme de “nef” symbole de l’Eglise qui navigue sur le monde. […] Le temple chrétien se doit d’être “catholique” (selon le terme qu’emploient les Orientaux pour désigner la chapelle centrale du monastère) c’est-à-dire que les croyants de toutes nations doivent pouvoir le reconnaître et s’y rassembler.