Je lis sur Le Salon Beige que la dynamique communauté de l’Emmanuel est entrée le 25 mars, jour de l’Annonciation, dans une année jubilaire, commémorant plusieurs anniversaires:
- 20 ans de la mort de son fondateur Pierre Goursat,
- 30 ans de Fidesco,
- 20 ans de la première reconnaissance canonique de la communauté
- 30 ans des premières consécrations dans le célibat.
Son actuel modérateur a été reçu par Benoît XVI début février. Plusieurs évêques sont issus de cette communauté :
- Mgr Rey de Fréjus-Toulon,
- Mgr Le Saux du Mans,
- Mgr de Kerimel de Grenoble,
- Mgr Jacques Benoît-Gonnin de Beauvais
- Mgr de Monléon à Meaux
- Mgr Laffitte, secrétaire du Coneil pontifical pour la famille.
Actuellement, la communauté regroupe -toutes nationalités confondues- 216 prêtres et 95 séminaristes (plus 21 en propédeutique), dont 27 Français (à titre de comparaison, on compte 140 séminaristes traditionalistes). Si l’Emmanuel est plus « charismatique » que « traditionaliste », elle joue un rôle important dans le retour de pratiques qui étaient abandonnées, comme l’adoration eucharistique.
Par ailleurs, cette communauté s’intéresse également de près à l’enseignement supérieur. Elle est en train de prendre les leviers de l’Institut catholique d’études supérieures de La Roche sur Yon.