Monseigneur Aubry, évêque de saint-Denis de la Réunion, a répondu à un journaliste :
Je suis évêque de l’Église catholique et l’enseignement de l’Église catholique ne porte pas d’abord sur le préservatif, mais sur le sens de la sexualité humaine au service de l’expression de l’amour dans le couple et pour que la croissance des enfants soit équilibrée entre un père et une mère. Sorti de ces finalités premières, l’acte sexuel finit toujours par avoir des conséquences désastreuses. La permissivité ne rend pas heureux. Ce n’est pas l’objet du préservatif qu’il faut bénir ou diaboliser. L’acte sexuel, quelles que soient les personnes concernées, est un acte moral qui exige des comportements responsables avec les moyens appropriés selon telle ou telle situation. Le sujet a sa conscience en réciprocité avec la personne en vis-à-vis. Il y a une dimension spirituelle et éthique à la santé. En définitive, il s’agit de faire gagner la vie et de ne pas donner la mort.