Suite de l’analyse de Daoudal Hebdo sur le synode de Rouen :
Le synode revient aussi souvent sur ce qu’il appelle la liturgie, qui doit être «digne et joyeuse», «soignée et joyeuse», etc. «Les célébrations, les rassemblements doivent être au coeur de la vie, ouverts à la vie, aux modes de vie. » Donc on doit favoriser la diversité : «La diversité liturgique est le signe d’un dynamisme paroissial et d’une pluralité des sensibilités. Aussi pourrait-on:
adapter les formes liturgiques dans l’esprit du rituel; pratiquer des relectures de vie, l’interactivité de la méditation de la Parole de Dieu; apporter la force du témoignage dont on pense qu’il est un modèle pour nos communautés (…). »Et ce n’est pas tout: «Pour incarner le temps de la Parole pendant les célébrations eucharistiques, osons la libérer. On peut:
témoigner d’expériences vécues qui entrent en résonance avec la Parole; écrire et raconter des paraboles d’aujourd’hui; inviter des laïcs formés, capables de commenter la Parole; permettre des temps de paroles partagées (expérience des 6 x 6); imaginer d’autres formes d’expression de la Parole : mimes, lecture à plusieurs voix, technologies nouvelles, etc.»Bref, il s’agit de détruire ce qui pourrait encore rester de liturgique dans les «célébrations»… Mais on appelle cela, et c’est un leitmotiv, «soigner particulièrement la liturgie»… Au milieu de tout cela, une décision du synode qui laisse sans voix: «Répondant au désir des fidèles exprimé lors de la préparation du synode, l’assemblée synodale choisit que la messe soit célébrée dans l’église paroissiale le dimanche ou le samedi soir. » Sic. On l’a échappé belle: elle aurait pu choisir que la messe dominicale soit célébrée le mercredi matin ou dans la nuit du jeudi au vendredi… (A suivre)