Sur le site de la Conférence des évêques de France, le père Christophe Roucou (dont
la photo ne montre pas qu’il est prêtre), directeur du Service pour les relations avec l’islam (SRI), que le SRI tiendra sa prochaine session de formation à l’islam du 4 au 11 juillet à
Issy-les-Moulineaux. Présentation par l’intéressé :
“Cette session de formation proposée par le Service pour les relations avec l’islam
réunit des prêtres, des laïcs, des séminaristes et des religieuses venus de toute la France. Elle est ouverte aussi aux jeunes femmes chrétiennes, épouses de musulmans, qui veulent
découvrir la tradition de leur mari. L’édition 2010 est intitulée « Connaître et rencontrer les musulmans ». Elle se décompose en deux temps. Le matin,
les cours abordent les différents aspects de l’islam : son histoire, ses dogmes, son droit, sa morale… L’après-midi propose d’abord des échanges d’expériences, puis un temps
d’apport sur les enjeux spirituels, pastoraux et théologiques de la rencontre entre chrétiens et musulmans. Enfin, le soir, des rencontres de personnes engagées dans le
dialogue islamo-chrétien : couples mixtes, prêtres Fidei Donum. Nous serons aussi accueillis à la mosquée Ad da’wa, à Paris.”
Ce n’est pas pour rien que le père Roucou ne porte pas d’habit ecclésiastique. Contrairement à l’adage, l’habit fait le moine… Hier, lundi 28 juin, le Saint-Père déclarait lors des vêpres à la
basilique Saint-Paul Hors les murs :
“Dans son programme de mise en œuvre du Concile, Paul VI convoqua en 1974 l’Assemblée du Synode des évêques sur le thème de l’évangélisation dans le monde moderne, et environ un an plus tard
publia l’Exhortation apostolique Evangelii Nuntiandi, qui s’ouvre par ces mots: « L’engagement à annoncer l’Évangile aux hommes de notre temps, animés par l’espérance, mais aussi,
souvent troublés par la peur et l’anxiété, est sans aucun doute un service rendu à la communauté chrétienne, mais aussi à toute l’humanité“. On est frappés par l’actualité de ces
expressions. On perçoit en elles toute la sensibilité missionnaire de Paul VI et, à travers sa voix, la grande aspiration conciliaire pour l’évangélisation du monde contemporain,
aspiration qui culmine dans le décret Ad gentes, mais imprègne tous les documents de Vatican II et qui encore avant avait animé les réflexions et les travaux des Pères conciliaires, rassemblés
pour représenter comme jamais auparavent la diffusion mondiale atteinte par l’Église. Il n’y a pas besoin de mots pour expliquer comment le Vénérable Jean-Paul II, dans son long pontificat, a
développé cette activité missionnaire, qui – il faut toujours le rappeler – reflète la nature de l’Église, laquelle, avec saint Paul, peut et doit toujours
répéter: «Annoncer l’Evangile n’est pas pour moi un mérite, car c’est une nécessité qui s’impose à moi: malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile» (1 Cor 9:16). »
Il serait temps que cette Eglise de France cesse de dialoguer et qu’elle se remette à enseigner.