A un mois du début du Hellfest (“fête de l’enfer“, voilà qui est poétique…), festival de musiques extrêmes qui se tiendra les 18, 19 et 20 juin, l’évêque de Nantes, Mgr
Jean-Paul James s’associe à une déclaration :
“Que ce soit à cause de son nom, d’une culture morbide, de certains groupes qui s’y produisent utilisant une imagerie et des paroles à caractère sataniste, le festival
véhicule une « contre culture » ambigüe qui peut être choquante pour la foi chrétienne. (Cf. les vociférations du groupe Marduck ou les provocations du groupe Behemoth, dont le
chanteur a déchiré une Bible sur scène lors d’un concert en Pologne).”
Catholiques en campagne a lancé une pétition contre cet événement, financé par nos impôts :
“On vous dit : « folklore », vous répondez : « danse bretonne », « contes régionaux ». Perdu ! Il fallait dire : « Pissez sur le Christ et tuez le prêtre, suivez la nature – louez
la bête ». C’est le folklore nouvelle génération, sorti tout droit de la chanson « Jesus-Christ Sodomized » du groupe Marduck, annoncé au Hellfest 2010. D’après Yoann le Nevé,
co-fondateur de ce festival – le plus grand de « heavy metal » en France – qui aura lieu près de Clisson (Loire-Atlantique) pour la cinquième année, du 18 au 20 juin
prochain « c’est uniquement des mises en scène, du folklore ». Sous-entendu : « laissez-nous donc tranquilles, bande de passéistes, de toute façon vous ne comprenez rien au
métal rock. »