Le pape Benoît XVI a nommé le vendredi 14 mai Mgr Pierre-Marie Carré archevêque coadjuteur de l’archidiocèse de Montpellier. Le coadjuteur est celui qui remplace
automatiquement l’évêque en poste, Monseigneur Guy Thomazeau, lors de son départ.
Il était jusqu’à présent archevêque d’Albi. Né le 22 Avril 1947 à Serques (Pas-de-Calais), Mgr Pierre-Marie Carré a fait ses études au Petit séminaire à Agen et à Montauban,
puis au grand séminaire de Bordeaux et à l’université pontificale grégorienne à Rome. Il est titulaire d’une licence de théologie et d’une licence d’Ecriture sainte à l’Institut biblique de Rome.
Il a été ordonné prêtre le 7 septembre 1974 pour le diocèse d’Agen.
1980-1989 Supérieur du séminaire interdiocésain de Poitiers, 1er cycle.
1989-1993 Supérieur du séminaire interdiocésain de Bordeaux, 2e cycle.
1993-1995 Curé du secteur paroissial d’Astaffort (Lot-et-Garonne) et Vicaire épiscopal chargé de la formation permanente des laïcs.
1995-1996 Vicaire général pour le diocèse d’Agen,
1996-1997 Administrateur diocésain d’Agen
1997- 2000 Vicaire général pour le diocèse d’Agen.
Depuis 2000 Archevêque d’Albi
Mgr Pierre-Marie Carré est président de la Commission doctrinale au sein de la Conférence des évêques de France. Voici comment il définit sa mission :
“La première tâche de l’évêque consiste à agir pour une plus grande communion entre personnes, groupes et courants d’idées. Il convient d’accueillir mais aussi de stimuler pour
ne pas en rester aux seules habitudes. C’est autour du Christ et de sa Parole que peut se vivre une vraie communion. Travail jamais fini et qui commence par l’évêque lui-même qui
doit être capable de travailler avec des personnes bien différentes de lui. Je me suis efforcé, surtout au début, de donner une grande place à la proximité en réalisant des visites
pastorales longues et en allant visiter les prêtres chez eux. Dans un diocèse comme celui d’Albi, l’évêque est souvent sollicité et la disponibilité est indispensable pour aborder les
questions qui surviennent à l’improviste. Beaucoup de choses, peut-être trop, reposent sur l’évêque et il risque parfois de sacrifier l’urgent aux questions de fond. Mais est-il possible de faire
autrement ? Déjà Saint Grégoire le Grand le déplorait et c’était au tout début du VII eme siècle.”