Voici comment le diocèse de Nancy et Toul cherche à provoquer la générosité des catholiques :
Le nombre de donateurs a baissé de plus de 5% entre 2008 et 2009. Par conséquent, la recette a baissé et les finances du diocèse sont en rouge. Le constat est celui d’une Eglise en crise :
“Le constat est rude : nous perdons chaque année une fraction importante de donateurs, liée aux décès (moyenne d’âge : 73 ans) et aux mutations professionnelles
qu’impose la situation économique actuelle.”
Mgr Jean-Louis Papin s’inquiète mais en tire-t-il les bonnes conséquences ? Il
écrit en effet :
“Le denier de l’Église dans notre diocèse accuse une baisse très préoccupante et ne couvre pas l’ensemble des charges. Dans les lettres que je reçois, je lis souvent :
« Puisqu’il n’y a plus de prêtres pour les enterrements, puisqu’il n’y a plus de messe dans notre village, on ne versera plus au denier de l’Église, c’est
terminé ». […] Il faut se rendre à l’évidence, le modèle de la paroisse rurale qui prédominait n’est plus le modèle unique. La paroisse n’est plus le lieu englobant qui
marque une appartenance à l’Église.”
On comprend donc que Mgr Papin ne compte pas changer son mode de gouvernement. C’est triste. On sait pourtant qu’en faisant appel aux communautés nouvelles et aux instituts traditionalistes, il
pourrait faire d’une pierre trois coups :
– éviter que ses paroisses tombent à l’abandon
– augmenter le denier du culte par le retour de la vie paroissiale
– et surtout, offrir les sacrements à ses fidèles et -qui sait- redonner des vocations à l’Eglise.