Interrogé par Le Journal Du Dimanche, le Cardinal Vingt-Trois se rallie à
l’islamophilie :
- “Je ne crois pas que l’islam soit la question principale en France. En tout cas, elle ne recouvre pas celle de l’immigration. Les immigrés d’Afrique subsaharienne, d’Asie ou d’Europe
centrale ne sont pas tous musulmans, que je sache. Et la société française ne connaît pas de conflit interreligieux grave : les oppositions sont déclenchées et montées en épingle par les
mouvements qui veulent réduire les religions au silence ou les instrumentaliser. On ne peut pas être pour la liberté religieuse et refuser que les musulmans aient droit à des lieux de
prière dignes. La laïcité, ce n’est pas encourager l’islam des caves. Et je n’ai pas remarqué que les associations musulmanes en France avaient des projets de minarets qui dominent le
paysage urbain. Dans certains pays islamiques, il arrive qu’on utilise la religion et des motifs religieux pour conduire une stratégie politique. Mais cela ne veut pas dire que l’islam est
réductible à ce travers.”
Le Cardinal devrait se rendre dans les cantines et autres Quick désormais halal et sans porc, dans les hôpitaux pour y voir les revendications des patients musulmans, à
Marseille, à Poitiers, ou dans de nombreuses autres villes de France où il pourra remarquer des projets de minarets… Quant à la confusion entre religion et politique en islam, il ne s’agit pas
d’un travers, mais de son essence.