Dicastères

Vers une réforme du rite romain traditionnel?

Commentaires (3)
  1. Boris Maire dit :

    Le Canon n’a pas été touché, excepté le “Mysterium fidei”.
    Rappelons que ce canon a été plusieurs modifié par le passé.

    Quant aux “prières centrales”, vous parlez sans doute de l’offertoire qui n’est pas si traditionnel que cela et qui se compose pour le moins d’une collecte de la nativité et d’autres prières qui n’ont que peut de choses à voir avec l’offertoire, qui donc ont été modifiées pour aller dans ce sens.

    Il vaut mieux prendre note que la commission ne s’intéresse qu’au sanctoral et aux préfaces.
    Il est normal de permettre aux usagés de la forme extraordinaire de pouvoir vénérer comme il se doit la Bhse Mère Térésa par exemple ou d’autres saints proclamés après 1962.
    Et pour les préfaces, elles étaient déjà en voies de multiplication selon les diocèses. D’ailleurs les préfaces reconnues en 1962 sont toutes dans le missel de 2002. Elles ne constituent pas par elles-même des éléments figées. C’est la fonction et la forme de la préface qui sont “intouchables”, pas le détail du contenu.

    Par contre, la commission ne revient pas sur les répétitions inutiles : gloria / credo … dites séparément par le prêtre et l’assemblée par exemple.
    Ou le kyrie des messes chantées.
    De ces particularismes il n’est pas question.

    Le travail prévisionnel de la commission semble donc plus à une augmentation des prières en vue de la célébration de certaines fêtes que de faire évoluer les rites eux-mêmes.

    Enfin, il ne faudrait pas s’offusquer d’une modification du calendrier … car c’est la principale modification de 1962 ! ! !

  2. Jose Vidal Floriach dit :

    Correct qu, on essaye d, ajouter des nouvaux saints et même des prefaces, mais il faut faire attention par ce que il y a des prefaces dans le NO -le sisième- que n, on voit pas leur lien avec une theologie sacramentelle serieuse comme est tout ce qui donne souport au rite ancien. Voila un exemple: Préface pour la réconciliation II
    Dieu, notre Père, nous te rendons grâce et nous te bénissons par Jésus, Christ et Seigneur, pour ton oeuvre d’amour en ce monde. Au sein de notre humanité encore désunie et déchirée, nous savons et nous proclamons que tu ne cesses d’agir et que tu es à l’origine de tout effort vers la paix. Ton Esprit travaille au coeur des hommes : et les ennemis enfin se parlent, les adversaires se tendent la main, des peuples qui s’opposaient acceptent de faire ensemble une partie du chemin. Oui, c’est à toi, Seigneur, que nous le devons, si le désir de s’entendre l’emporte sur la guerre, si la soif de vengeance fait place au pardon, et si l’amour triomphe de la haine. C’est pourquoi nous devons toujours te rendre grâce et te bénir, en unissant nos voix à celles qui te chantent, unanimes, dans les cieux. Et selon un rhytme invers il faudrait une urgente reforme du NO pour recuperer l, ofertoire et souligner surtout le caracter sacrificiel de la Messe, ne laissant rien a l, improvisation.

  3. Besonhe maurice dit :

    Je tiens à dire toute ma méfiance contre ces projets qui visent déjà à toucher au rite qui ,n’est même pas encore remis vraiment à la disposition des fideles catholiques… ce n’est vraiment pas le moment : “chat échaudé craint l’eau froide!” J’ai pleinement confiance dans SS Benoit XVI , mais je l’ai moins ou même pas du tout en ceux – la qui l’entourent : manifestement il ne peut pas faire tout ce qu’il veut! Il suffit de se rappeler le document “retouché” (par qui?) qu’on a présenté à la signature de Mgr Fellay… Oui mêm si certains des dirigeants de l’Eglise ont vu clair et suivent Benoit XVI, (mais combien?) La gauche progressiste qui a pris le pouvoir avec Vatican II est toujours là “cherchant qui dévorer”
    A la fin, Dieu sera le plus fort, mais quand?