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Vêpres de la Transfiguration: à propos des traductions liturgiques

Commentaires (9)
  1. Boris Maire dit :

    quel serait donc ce texte “calviniste” ?

    Car aux vêpres, il n’y a pas de place pour ce qui n’est pas tiré de la Bible, ormis les “preces” mais celle-ci ont une très forte inspiration biblique tout de même.

    Cela sent la désinformation à plein nez d’autant que le dit texte n’est pas cité.

    Rappel de la structure des vêpres dans la forme ordinaire :

    verset d’ouverture Ps 70.2
    Hymne, le même qu’avant le concile
    psalmodie répartie en 2 psaumes + un cantique du Nouveau Testament, avec antiennes qui sont des versés de psaumes
    lectio brevis (donc lecture de la Bible) avec son répons qui est 1 ou 2 versets de psaumes
    Magnificat et son antienne
    preces (qui sont d’inspiration biblique)
    pater
    oraison
    bénédiction
    verset bendicamus

    Vous auriez parlé des matines, c’eut été possible, mais pas les autres heures.

  2. Benoît Lobet dit :

    Sur ce coup-là, cher Monsieur, et surtout sur votre dernière remarque, je suis entièrement d’accrod avec vous : horrible, le “ne nous soumets pas à la tentation”, par exemple!

  3. Hofée dit :

    Excusez mon ignorance (je n’ai que 23 ans et ce n’est que depuis peu que j’entends souvent cela), pourriez-vous m’expliquer de manière simple (peut-être par mail si c’est trop long) la différence entre “de même nature” et “consubstantiel” et la raison pour laquelle vous estimez que cela donne tort à Saint Athanase et Saint Hilaire (pour ne citer qu’eux). Je vous pose la question dans un désir de connaissance parce que j’ai toujours récité le Credo que j’ai appris petit.

    Merci d’avance.

  4. Kris Vancauwenberghe dit :

    M. Maire, le texte écrit par Thurian n’est pas en l’occurrence calviniste. D’autres le sont, à d’autres endroits, mais si je lis bien cet article il dit simplement que Thurian a écrit la 2e prex des vêpres.

  5. Hofée:

    Tous les êtres humains ont la même nature (la nature humaine) entre eux, tout les chiens ont la même nature (canine) entre eux, etc. La nature n’est pas individuelle.
    La substance, au contraire, est la réponse aux questions “qu’est-ce que c’est ça”, “qui est-ce” (“Jacques, fils de Jean et de Marie”, “mon ordinateur”, etc.).
    Dire que Le Fils a “la même nature”, c’est dire qu’Il est “aussi un Dieu”, sans dire qu’Il est le même Dieu.
    En portugais on dit “consubstancial ao Pai”; c’est un rare cas d’une erreur exclusivement française.

  6. Jose Vidal Floriach dit :

    A ce sujet il y a une prex dans le temps de Pâques que je ne suis jamais arrivé a comprendre. Voici: Memento Passionis et Resurrectionis Filii tui Eumque audi semper interpellantem pro nobis.
    On demande au Père qu,écoute le Fils.

  7. Hofée dit :

    Merci Carlos !

    Vous me permettez enfin de comprendre ! Mais que peut-on faire pour que la traduction officielle change et devienne conforme à la traduction latine ?

  8. Ferrand Jean dit :

    Message à Jose Vidal Floriach. Le sens de l’oraison latine me semble très clair :

    Souviens-toi de la Passion et de la Résurrection de ton Fils, et Lui-même écoute-le, qui interpelle sans cesse pour nous.

    On demande au Père (en toute confiance) d’écouter, ou d’exaucer, son Fils, qui est notre intercesseur.

    “Je savais que tu m’écoutes toujours.” (Jn 11,42).

  9. Ferrand Jean dit :

    “de même nature que le Père”, dans le Credo n’est pas hérétique mais seulement ambigü. On peut l’entendre ainsi : ou bien il a une nature identique au Père, une seule et même nature (et c’est la position orthodoxe), ou bien il a une nature semblable à celle du Père. Et c’est la position hérétique des semi-ariens.

    Ce fut toute la querelle entre les partisans de l’homoousios (nature identique) et homoiousios (nature semblable) en grec, durant les premiers siècles de l’Eglise.

    Mais le Catéchisme de l’Eglise Catholique et tout son enseignement sont là pour témoigner que la foi de l’Eglise est sans ambiguïté : seule la première interprétation est la bonne.

    Maintenant faut-il changer la formule française entrée dans l’usage ? J’avoue que je n’en vois pas la nécessité immédiate. Tout le monde sait bien qu’il n’y a qu’un seul Dieu en trois Personnes : le Père, le Fils et l’Esprit Saint.