La nouvelle du jour – aucun internaute catholique ne doit l’ignorer -, c’est la promulgation de l’instruction d’application du motu proprio Summorum Pontificum.
Nous en avons un peu parlé ces derniers mois, cette instruction a fait l’objet d’uncombat homérique entre les différentes factions de la curie.
Le texte qui sort finalement est un texte mesuré, confirmant pleinement le motu proprio lui-même (au lieu d’en faire un privilège révocable à la demande et d’application impossible, comme certains le souhaitaient).
Je vous conseille vivement de lire les commentaires de mon confrère Christophe S-Placide:
– qui rappelle notamment que le motu proprio est une loi universelle.
– qui ajoute joliment:
“Il semble donc que l’on veuille à Rome « rompre avec la rupture »”.
– qui constate que l’instruction reparle du “Missel romain” (et non plus seulement de la forme extraordinaire du rite romain).
– qui s’interroge sur la notion de “formes juxtaposées”.
– qui insiste sur les droits du souverain pontife.
– qui constate que les pouvoirs de la commission Ecclesia Dei sont renforcés, mais s’interroge sur la volonté des membres de la commission d’utiliser ces pouvoirs…
– qui rappelle que le fameux “groupe stable” n’a ni chiffre minimum, ni besoin d’avoir existé avant la promulgation du motu proprio. Il est paroissial mais « peut peut aussi se composer de personnes issues de paroisses ou de diocèses différents qui se retrouvent à cette fin dans une église paroissiale donnée, un oratoire ou une chapelle. » (article 15). Ce qui devrait faire tomber bon nombre d’objections cléricales à l’application de Summorum pontificum.
Beaucoup d’autres aspects mériteraient d’être mis en lumière. Nous y reviendrons dans les prochains jours.
En attendant, nous pouvons prier pour que ce texte serve l’unité de l’Eglise et la paix liturgique.
l’essentiel est d’exprimer une meme foi sincère,; si la forme est différente qu’importe si la messe n’est pas en contradiction avec l’enseignement et le cathéchisme de l’Eglise
Oui, c’est une intention de prière fervente.
Nul doute que ce texte sera lu dans tous les sens par les différentes parties.
Deo gratias!