Comme beaucoup d’entre vous, j’avais lu des dépêches sur “l’interdiction de la confession par i-phone”. Le sujet me paraissait tellement inepte – et les journalistes qui en parlaient tellement éloignés de connaître la pratique sacramentelle catholique – que je n’avais pas eu le coeur de m’y pencher. Heureusement, mon confrère Daniel Hamiche a été un peu plus courageux que moi.
Comme il le dit très justement:
“Je m’y attendais ! Les titres idiots de la große presse relatifs à l’application pour iPhone développée par une entreprise informatique de Fort Wayne-South Bend allaient, bien sûr, provoquer une “mise au point” du P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint Siège, laquelle “mise au point”, à son tour, allait entraîner de nouvelles idioties de la große presse… Gagné ! […] Redisons-le une nouvelle fois : cette application, globalement positive, possède, sans doute, quelques défauts. Le développeur a promis d’y remédier. Dans son état actuel, elle a reçu l’imprimatur de l’évêque diocésain. Elle ne remplace en aucune manière la confession sacramentelle, mais aide à s’y préparer et à s’y bien préparer – je suis moins convaincu que le développeur, qu’elle puisse être utilisée pendant la confession… Le développeur n’avait pas manqué de le préciser.”
Sinon je dispose moi-même d’une application pour préparer se confession et je me propose de la livrer ici publiquement :
il s’agit d’un bloc-note et d’un stylo qui sont toujours dans ma poche et dans lesquels je peux noter les péchés commis au fur et à mesure.
Il me suffit après confession de jeter ou bruler la feuille.
(OK : j’ai pioché l’idée dans les 5 objets du louveteaux)
Je n’apprécie pas beaucoup que, même en copié-collé, on utilise la lettre allemande ß pour remplacer ss. Merci.
Grosse anomalie, que je vous dis. Et non pas große !
Si se préparer à la confession en utilisant une application d’i-phone c’est “se confesser par téléphone”, comment faut-il dire quand on utilise un bon vieux “livre de messe” d’autrefois? “Confession par bouquin”? “Confession par missel”? Et si l’on utilise les petits dépliants présents dans bien des églises depuis des années: “confession par brochure”? “confession par flyer”?
Et comment désigne-t-on les “pisse-lignes” qui font du copier-coller des agences d’information? “journaliste par dépêche”?