Je lis sur le
Salon beige cette très belle déclaration du cardinal Ouellet, archevêque de Québec:
“Parmi les valeurs confiées à la responsabilité de la personne humaine, le respect de la vie à toutes les
phases de son développement apparaît comme le principe et le fondement de l’ordre moral de la société. La valeur intrinsèque de la personne humaine, fondée sur sa qualité d’être supérieure à
toute la nature matérielle, constitue la base de toutes les autres valeurs. Car la personne humaine est dotée d’une âme spirituelle et immortelle qui est promise à une vie de communion définitive
avec Dieu par-delà la mort (…) Agir autrement sans égard pour l’ordre établi par Dieu introduit un désordre aux conséquences graves et imprévisibles, comme il appert déjà de la décriminalisation
de l’avortement et de l’euthanasie dans certains pays occidentaux. La rupture de l’ordre social fondé sur la reconnaissance du droit souverain de Dieu sur la vie entraîne l’affaiblissement du
sens moral, la dégradation des rapports humains, la montée de la violence et la « culture de mort » dont on ne mesure plus les conséquences à venir (…) Si chaque individu peut décider du terme de
sa propre vie ou de l’existence d’une autre personne humaine malade ou en gestation dans le sein maternel, il n’y a plus aucune limite à la volonté de puissance et aux choix arbitraires (…) Après
l’amère expérience des totalitarismes du XXe siècle, nous glissons vers une dictature du relativisme, ce qui signifie en dernière analyse la manipulation des droits humains et l’imposition d’une
pensée unique, politiquement correcte, avec l’appui du pouvoir médiatique.”