Par le Salon beige, je découvre un article de Marianne, fort intéressant sur les aspects géopolitiques de la crise que traverse l’Eglise après les révélations de crimes sexuels commis par des
clercs:
“Qui n’a remarqué en effet, dans les
tourmentes successives qui ont secoué la papauté : discours de Ratisbonne, levée de l’excommunication des lefévristes, prévention du SIDA en Afrique, mémoire de Pie XII, et qui ont
culminé, ces dernières semaines, avec la question des abus sexuels de mineurs ( une expression que nous préférons à celle de « pédophilie », ce dont il s’agit étant à l’évidence
de l’ordre de l’eros et non de la philia) imputés au clergé, l’appui sans faille de la Russie à la papauté ? Tant celui du patriarcat de Moscou que du gouvernement
russe.”
Un élement supplémentaire à verser au dossier du rapprochement entre l’Eglise orthodoxe russe et l’Eglise
romaine…