Je lis sur le blog Summorum
Pontificum Observatus une très intéressante recension d’un article paru dans la revue
Catholica à propos de la “réforme de la réforme” (cette évolution du rite de Paul VI vers le rite romain traditionnel, notamment avec une redécouverte de l’orientation de l’autel, de la place du
silence dans la liturgie, ou encore de l’offertoire traditionnel, que de nombreux catholiques appellent de leurs voeux, à la suite de Benoît XVI).
Un aspect intéressant de cette recension concerne ce qu’on appelle aujourd’hui “l’herméneutique de continuité”.
A la façon de Mgr Gherardini dans le domaine théologique liant les textes du concile Vatican II et “l’esprit du concile”, Don Claudio Crescimanno, dans un livre préfacé par le très “ratzingerien”
Mgr Ranjith, ancien secrétaire de la congrégation pour le Culte divin, déclare:
“Nous devons reconnaître que cela n’a plus aucun sens de parler d’abus, mais qu’il convient plutôt de parler
d’institutionnalisation d’une créativité sauvage.”
Sujet passionnant à étudier d’urgence!